Les jeux vidéo sont devenus un marché important de nos jours. Il est donc presque inévitable qu’un jeu en ligne soit infesté de tricheurs, qu’il s’agisse d’un jeu gratuit ou d’un titre premium. Les créateurs de tricheurs essaieront de vendre leurs produits aux joueurs qui n’ont aucune conscience de ruiner l’expérience de jeu des autres juste pour obtenir un avantage. L’un des jeux infestés de tricheurs est Destiny 2 de Bungie.
Heureusement, le studio a riposté contre ces créateurs de cheats, même si l’un d’eux semble vouloir une fois de plus se battre devant le tribunal. Le créateur de cheats Aimjunkies, qui a perdu un procès devant jury en mai, demande un nouveau procès. Selon la société, Bungie n’a pas réussi à fournir de preuves convaincantes qu’ils (Aimjunkies) ont copié des parties du code source de Destiny 2, affirmant que les experts de Bungie ne l’ont pas réellement examiné en premier lieu.
Il y a beaucoup à comprendre ici, mais voici quelques extraits où les conseillers juridiques d’Aimjunkies critiquent les allégations des défendeurs de Bungie.
2. Les preuves présentées au procès
Lors du procès, Bungie a appelé trois témoins à témoigner en tant qu’experts, à savoir le Dr Edward Kaiser, M. Steven Guris et M. Drew Voth. En outre, Bungie a appelé chacun des accusés, MM. Schaefer, Green, Conway et May, comme témoins adverses. Fait significatif, un seul de ces témoins, le Dr Kaiser, a prétendu fournir une quelconque preuve de « copie ».
Au départ, ni M. Guris ni M. Voth n’ont même prétendu donner leur avis sur le fait que l’un des défendeurs avait enfreint le droit d’auteur. En particulier, M. Guris a admis à plusieurs reprises qu’on ne lui avait même jamais demandé son avis sur la question de savoir si le « logiciel de triche » en cause dans l’affaire violait un droit d’auteur de Bungie. En particulier, M. Guris a témoigné au procès comme suit :
Q. Maintenant, la question que j’ai pour vous est la suivante : c’est un fait que vous n’avez jamais vu le logiciel de triche lui-même, n’est-ce pas ?
A. Physiquement dans mes mains ? Non, monsieur, c’est exact. Je n’ai jamais vu le logiciel de triche.
Q. Et vous n’avez jamais réellement utilisé le logiciel de triche, n’est-ce pas ?
A. Non, monsieur.
Q. Vous n’avez jamais vu le code source du logiciel de triche, n’est-ce pas ?
A. Non, monsieur.
Q. Vous n’avez jamais vu le code objet du logiciel de triche, n’est-ce pas ?
A. C’est exact
Q. Donc si je vous demande de souligner les similitudes substantielles entre le code source du logiciel de triche et le jeu Destiny 2, vous ne seriez pas en mesure de le faire ?
A. Je n’ai jamais vu le code source de l’un ou l’autre, non monsieur.
Q. Et même question : vous n’avez pas vu le code objet non plus, n’est-ce pas ?
A. Non, monsieur.
Q. Donc, encore une fois, vous ne pouvez pas témoigner qu’il existe des similitudes substantielles entre le code objet du logiciel de triche et le jeu Destiny 2, n’est-ce pas ?
A. Je ne crois pas qu’on me l’ait demandé, monsieur. C’est exact.
Le dossier mentionne que les experts de Bungie n’ont jamais examiné le logiciel de triche lui-même, mais seulement un « chargeur » qui a été obtenu auprès d’un tiers et non d’aucun des accusés.
En tant que personne qui est farouchement opposée à toute forme de triche dans les jeux en ligne, j’espère vraiment que cela ne va pas disparaître. Je veux dire, en dehors du fait que les créateurs de cheats gagnent de l’argent, je ne vois pas en quoi cela peut profiter à quiconque dans la communauté de Destiny 2.
[Court filing via Game File (subscription required)]