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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : van der Kolk, Bessel. Le corps garde le score. Penguin Books, une empreinte de Penguin Random House LLC. New York, NY. 2015. Première édition de poche.
Alors que la perspective globale du livre est définie par des aspects de la science, l’auteur intègre également des éléments de mémoire, d’anecdotes et d’études de cas pour donner un visage humain à son sujet. Les explorations du livre commencent par un prologue, dans lequel l’auteur van der Kolk introduit l’idée que les expériences de traumatisme sont à la fois répandues et multiformes. En particulier, il fait référence à la façon dont les effets des traumatismes dépassent l’expérience individuelle et pénètrent dans la sphère plus large de la communauté, à la fois personnelle et sociétale. Il conclut le prologue en offrant un aperçu personnel des raisons pour lesquelles les problèmes de traumatisme et de rétablissement sont suffisamment importants pour qu’il ait rédigé son livre.
Ce qui suit, c’est-à-dire le corps principal du livre, est divisé en cinq parties. Les quatre premiers sont relativement courts ; le cinquième est sensiblement plus long. La première partie se concentre sur l’histoire récente de la recherche sur le traumatisme, c’est-à-dire la recherche à la fois sur ses effets et ses méthodes de rétablissement. Ce faisant, la première partie retrace l’histoire du diagnostic et de l’analyse des diverses expériences constitutives du traumatisme, en se concentrant sur la façon dont les cerveaux humains qui ont été affectés par le traumatisme fonctionnent à un niveau physiologique. La deuxième partie poursuit cette voie d’exploration, mais se concentre sur l’analyse de la fonction physiologique de l’esprit – c’est-à-dire comment le cerveau perçoit et réagit aux stimuli, traumatiques ou autres. Le chapitre quatre de cette section aborde en particulier et en détail cet aspect du sujet principal du livre.
Dans la troisième partie, l’attention de l’auteur et du livre passe d’une focalisation générale sur les expériences des adultes traumatisés à une focalisation plus spécifique sur les expériences des enfants traumatisés. Il examine l’histoire et l’importance de cet aspect de la recherche, en répertoriant les façons dont les traumatismes de l’enfance peuvent affecter, et presque inévitablement, le comportement lorsque ceux qui ont subi un traumatisme à un jeune âge atteignent l’adolescence et l’âge adulte. Il considère comment le traumatisme transforme la vision du monde des enfants ; considère les difficultés liées à la fois au diagnostic et au traitement des jeunes; et suggère que la maltraitance infantile de toute sorte (physique, sexuelle, émotionnelle) est en train de devenir une épidémie culturellement significative chez les jeunes, en particulier aux États-Unis.
Au fur et à mesure qu’il avance dans la quatrième partie, le récit se concentre à nouveau – cette fois, sur la relation complexe entre le traumatisme et la mémoire. Ici, l’auteur se concentre sur les différentes manières dont la mémoire est manipulée et façonnée par les personnes traumatisées dans le but de réduire les effets du traumatisme. Il commente également abondamment comment l’un des objectifs de tout type de traitement thérapeutique du traumatisme est d’envisager et de mettre en œuvre des moyens par lesquels les souvenirs peuvent être intégrés avec succès dans la vie quotidienne sans perturber cette vie.
La cinquième partie déplace ensuite à nouveau l’attention, passant de l’examen des effets du traumatisme aux différentes façons dont le traumatisme peut être guéri. Ici, l’auteur reprend un thème qu’il a développé tout au long du livre : c’est-à-dire sa suggestion répétée que les thérapies traditionnelles, souvent associées aux médicaments, ne font pas ce qui est nécessaire pour engager et maintenir le rétablissement. Puis, chapitre par chapitre, il reprend cet argument dans diverses directions alors qu’il envisage des thérapies alternatives allant du yoga au jeu d’acteur. Toutes ces thérapies, suggère-t-il, démontrent les différentes manières dont les victimes de traumatismes peuvent renouer sainement et en toute sécurité avec leur corps, leur identité et les personnes dans leur vie.
Enfin, le livre se termine par un long épilogue passionné dans lequel l’auteur se concentre à nouveau sur la justification d’une considération élargie et approfondie des effets des traumatismes sur les enfants, et pour une recherche large et bien financée sur les thérapies alternatives. Il conclut en réitérant son affirmation antérieure selon laquelle la société dans son ensemble pourrait et bénéficierait d’une refonte substantielle des approches et des réactions au traumatisme. Il suggère que vivre, gérer et se remettre d’un traumatisme est devenu le problème de santé publique le plus urgent aux États-Unis et sans doute dans le monde.
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