samedi, décembre 28, 2024

Le coroner décide qu’une fille est décédée à l’école à cause d’un problème cardiaque, pas d’un vaccin COVID

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Un coroner a statué que des causes naturelles, basées sur une maladie cardiaque sous-jacente, étaient à blâmer pour le 2021 mort d’une jeune fille de 15 ans à l’École secondaire Louis-Riel de Rosemont.

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Malaka Rizkalla s’est effondrée en classe et est décédée le 7 septembre 2021. Sa mort est devenue un point de ralliement pour les militants anti-vaccin qui ont allégué qu’elle avait été causée par l’inoculation contre COVID 19.

Un groupe est venu à l’école le lendemain de sa mort pour protester contre une campagne de vaccination qui était sur le point de commencer là-bas. Ils se sont impliqués dans une engueulade avec des enseignants, affirmant que la campagne était responsable de la mort de la jeune fille et que l’école cachait la vérité.

La commission scolaire a confirmé qu’il n’y avait pas eu de campagne de vaccination à Louis-Riel le jour du décès de Rizkalla; ça a commencé un jour plus tard. La jeune fille avait été vaccinée deux fois, la deuxième dose ayant été administrée deux mois auparavant.

Dans son rapport, le coroner Jean Brochu a expliqué que Rizkalla avait une arythmie cardiaque, qui a failli la faire se noyer en 2015. À ce moment-là, un stimulateur cardiaque a été implanté dans sa poitrine.

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À l’été 2017, son cœur s’est arrêté alors qu’elle nageait dans une piscine publique. Elle a été réanimée avec des défibrillateurs et emmenée à l’hôpital, où elle a subi une intervention chirurgicale pour retirer une partie des nerfs de la région thoracique.

Après avoir consulté de nombreux spécialistes, Rizkalla a reçu un diagnostic de tachycardie ventriculaire polymorphe catécholaminergique, une maladie cardiaque génétique rare qui provoque des battements cardiaques irréguliers.

Elle a reçu un médicament pour aider à contrôler la condition. Cependant, Brochu a noté qu’elle avait cessé de prendre le médicament un mois avant sa mort. Il n’a pas dit qui avait pris la décision pour elle d’arrêter de le prendre, et Brochu ne savait pas non plus si le médicament aurait pu empêcher sa mort.

Rizkalla avait demandé à aller aux toilettes à 14 h 20 le 7 septembre. À son retour, elle s’est effondrée à son bureau, la tête baissée et les bras croisés. Elle faisait un bruit comme si elle pleurait et respirait comme si elle dormait, ont raconté ses camarades de classe.

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