mercredi, novembre 13, 2024

Le corbeau d’Edgar Allan Poe

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Le corbeau, Edgar Allan Poe

Le Corbeau est un poème narratif de l’écrivain américain Edgar Allan Poe. Publié pour la première fois en janvier 1845, le poème est souvent connu pour sa musicalité, son langage stylisé et son atmosphère surnaturelle.

Il raconte la visite mystérieuse d’un corbeau parlant à un amant désemparé, retraçant la lente chute de l’homme dans la folie. L’amant, souvent identifié comme étant étudiant, déplore la perte de son amour, Lenore.

Assis sur un buste de Pallas, le corbeau semble attiser davantage sa détresse avec sa répétition constante du mot « Jamais plus ».

Le poème utilise un certain nombre de références folkloriques, mythologiques, religieuses et classiques.


Il était une nuit morne, tandis que je réfléchissais, faible et las,
Sur de nombreux volumes pittoresques et curieux de traditions oubliées—
Alors que j’hochais la tête, presque en train de faire la sieste, soudain il y a eu un tapotement,
Comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre.
— C’est un visiteur, marmonnai-je, frappant à la porte de ma chambre…
Seulement cela et rien de plus.

Ah, je me souviens distinctement que c’était dans le morne décembre ;
Et chaque braise mourante séparée produisait son fantôme sur le sol.
J’avais ardemment souhaité le lendemain ; j’avais vainement cherché à emprunter
De mes livres sursis de chagrin – chagrin pour Lenore perdu –
Pour la jeune fille rare et rayonnante que les anges nomment Lenore—
Sans nom ici pour toujours.

Et le bruissement soyeux, triste, incertain de chaque rideau violet
M’a ravi, m’a rempli de terreurs fantastiques jamais ressenties auparavant;
Alors que maintenant, pour arrêter les battements de mon cœur, je me tenais à répéter
« C’est un visiteur qui supplie d’entrer à la porte de ma chambre—
Quelque visiteur tardif suppliant d’entrer à la porte de ma chambre ;
C’est ça et rien de plus.

Bientôt mon âme devint plus forte ; n’hésitant plus alors,
– Monsieur, dis-je, ou madame, vraiment votre pardon, j’implore ;
Mais le fait est que je faisais la sieste, et si doucement tu es venu rapper,
Et si faiblement tu es venu taper, taper à la porte de ma chambre,
que j’étais à peine sûr de t’avoir entendue » — j’ouvris toute grande la porte ; —
L’obscurité là-bas et rien de plus.

Au plus profond de ces ténèbres à regarder, je suis resté longtemps là à me demander, craignant,
Doutant, rêvant de rêves qu’aucun mortel n’avait jamais osé rêver auparavant ;
Mais le silence était ininterrompu, et l’immobilité n’a donné aucun signe,
Et le seul mot prononcé était le mot chuchoté, « Lénore ? »
C’est ce que j’ai chuchoté, et un écho a murmuré en retour le mot : « Lénore ! »
Rien que ça et rien de plus.

De retour dans la chambre tournant, toute mon âme en moi brûlant,
Bientôt, j’entendis à nouveau un tapotement un peu plus fort qu’avant.
« Sûrement, dis-je, c’est sûrement quelque chose à la grille de ma fenêtre ;
Voyons donc ce qu’il y a là-dedans, et explorez ce mystère—
Que mon cœur s’immobilise un instant et explore ce mystère ;—
« C’est le vent et rien de plus ! »

Ouvrez ici, j’ai lancé le volet, quand, avec beaucoup de flirt et de battement,
Dedans marchait un corbeau majestueux des jours saints d’autrefois;
Pas la moindre obéissance ne lui fit ; pas une minute ne s’arrêta ni ne s’arrêta ;
Mais, avec l’air de seigneur ou de dame, perché au-dessus de la porte de ma chambre—
Perché sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre—
Perché, assis, et rien de plus.

Alors cet oiseau d’ébène incitant ma triste fantaisie à sourire,
Par le décorum grave et sévère de son visage,
« Bien que ta crête soit tondue et rasée, toi, dis-je, tu n’es certainement pas lâche,
Corbeau sinistre et ancien errant du rivage nocturne—
Dis-moi quel est ton nom seigneurial sur le rivage plutonien de la Nuit ! »
Quoth le corbeau « Plus jamais. »

Je m’émerveillais beaucoup cette volaille disgracieuse d’entendre le discours si clairement,
Bien que sa réponse ait peu de sens—peu de pertinence;
Car nous ne pouvons nous empêcher de convenir qu’aucun être humain vivant
Jamais encore eu la chance de voir un oiseau au-dessus de la porte de sa chambre—
Oiseau ou bête sur le buste sculpté au-dessus de la porte de sa chambre,
Avec un nom comme « Jamais plus ».

Mais le Corbeau, assis seul sur le buste placide, ne parlait que
Ce seul mot, comme si son âme dans ce seul mot, il s’épanchait.
Rien de plus loin qu’il n’a prononcé – pas une plume alors il a voleté –
Jusqu’à ce que j’ai à peine plus que marmonné « D’autres amis ont déjà pris l’avion—
Le lendemain, il me quittera, comme mes Espoirs se sont envolés auparavant.
Puis l’oiseau a dit « Plus jamais ».

Surpris par le silence brisé par la réponse si bien prononcée,
 » Sans doute, dis-je, ce qu’il dit est son seul stock et magasin
Pris d’un maître malheureux dont le désastre impitoyable
Suivi rapide et suivi plus rapide jusqu’à ce que ses chansons portent un fardeau—
Jusqu’aux chants de son espoir que le fardeau mélancolique portait
De ‘Jamais, jamais plus’.

Mais le Corbeau attirant toujours toute ma fantaisie à sourire,
Tout droit, j’ai fait rouler un siège rembourré devant l’oiseau, le buste et la porte;
Puis, sur le velours qui coulait, je me suis mis à relier
Envie d’imagination, en pensant à ce que cet oiseau menaçant d’autrefois—
Qu’est-ce que cet oiseau d’antan sinistre, disgracieux, horrible, décharné et menaçant
Signifié en coassant « Plus jamais ».

Je me suis assis en train de deviner, mais aucune syllabe ne l’exprime
À la volaille dont les yeux de feu brûlaient maintenant dans le cœur de ma poitrine;
Ceci et plus encore, je me suis assis en train de deviner, la tête à l’aise allongée
Sur la doublure de velours du coussin que la lumière de la lampe jubilait,
Mais dont la doublure de velours violet avec la lampe-lumière jubilant o’er,
Elle pressera, ah, plus jamais !

Puis, pensai-je, l’air est devenu plus dense, parfumé d’un encensoir invisible
Balancé par Seraphim dont les pas tintaient sur le sol touffeté.
« Misérable, m’écriai-je, ton Dieu t’a prêté, par ces anges il t’a envoyé
Répit — répit et népenthe de tes souvenirs de Lenore ;
Bouffe, oh bouffe ce gentil nepenthe et oublie cette Lenore perdue !
Quoth le corbeau « Plus jamais. »

« Prophète! » dis-je, « chose de mal ! — prophète encore, si oiseau ou diable ! —
Que le tentateur vous ait envoyé, ou que la tempête t’ait jeté ici à terre,
Désolée mais intrépide, sur cette terre désertique enchantée—
Sur cette maison hantée par l’Horreur – dites-moi sincèrement, j’implore –
Y a-t-il… y a-t-il du baume en Galaad ?
Quoth le corbeau « Plus jamais. »

« Prophète! » dis-je, « chose du mal ! — prophète encore, si oiseau ou diable !
Par ce Ciel qui se penche au-dessus de nous – par ce Dieu que nous adorons tous les deux –
Dites à cette âme chargée de chagrin si, dans le lointain Aidenn,
Il serrera une sainte vierge que les anges nomment Lenore—
Serrez une jeune fille rare et rayonnante que les anges nomment Lenore.
Quoth le corbeau « Plus jamais. »

« Soyez ce mot notre signe de séparation, oiseau ou démon ! » criai-je, arriviste—
« Retourne dans la tempête et le rivage plutonien de la Nuit !
Ne laisse aucun panache noir en signe de ce mensonge que ton âme a prononcé !
Laisse ma solitude intacte ! — quitte le buste au-dessus de ma porte !
Enlève ton bec de mon cœur et ôte ta forme de ma porte !
Quoth le corbeau « Plus jamais. »

Et le corbeau, ne voltigeant jamais, est toujours assis, est toujours assis
Sur le buste blafard de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre ;
Et ses yeux ont tout l’air d’un démon qui rêve,
Et la lumière de la lampe sur lui qui ruisselle projette son ombre sur le sol ;
Et mon âme de cette ombre qui flotte sur le sol
Sera levé, jamais plus !

اریخ خوانش اه ل ال 2006میلادی

ان: کلاغ؛ اعر: ادگار آلن پو؛ ازسرایش: سپیده جدیری؛ ان، اهریز، 1385؛ 126ص؛ Référence : 9647729634 : ای شاعران ایالات آمریکا 19م

ان: لاغ اشعار دیگر؛ اعر: ادگار آلن پو؛ : محمدصادق رئیسی؛ ان، ام امروز، 1395؛ 173ص؛ ابک9789645706935؛

کلاغ: بازسرایش خانم «سپیده جدیری»؛

انزوای نیمه شبی دلتنگ
که او چو خاطره ای کمرنگ
اندیشه های لخ ا اندود
ان من ز خواب، بخارآلود
اگه کوبه های کسی بر در
ام، همچو زمزمه نجواگر
ای من به خویش، ملامتگر
میهمان خسته ی ناهنگام
میهمان خسته و دیگر هیچ

اینک به خاطر را، آه
اه دسامبر، نیمه شبی جانکاه
گذار روشن اخگر بود
که در اتاق شناور بود
حسرت سپیده دمان بودم
در تلاش گریز از غم
غمش مرا جهان تفته ست
ای که از کف من رفته ست
نام دوشیزه ی اینجا بود
نام، سربسته و دیگر هیچ

اه، خش خشی که مرا افکند
چنگ تـَنگ وحشت بی مانند
از قلب برون آمد
ای من دوباره نهیبم زد
میهمان خسته ی ناهنگام
میهمان خسته و دیگر هیچ

: ببخش، منتظر بر در
ز قعر خواب شنید این سَر
کسی به کوبه ی پر تردید
را – چنان که زمزمه ای – کوبید
باز شد به عمق سیاه شب
شامگاه و دیگر هیچ

شامگاه نگه کردم
ا دیدگان نگه کردم
اما با سخنی نشکست
با «لـِنور»، دخترک سرمست
امش چنان سرود غم انگیزی
اری شد، اندر آن شب پائیزی
زد «لـِنور»، از لب من در دشت
اک آن دوباره به من برگشت
نام دوشیزه ی اینجا بود
نام، سربسته و دیگر هیچ

اریخ ام انی 15/07/1399هجری خورشیدی؛ 04/06/1400هجری خورشیدی؛ ا. انی

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