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Le contrat social est une réflexion et un examen intellectuels approfondis sur la nature et la fonction du gouvernement. Des exemples historiques ainsi que contemporains de l’époque à laquelle le livre a été écrit (milieu des années 1760) sont cités à l’appui des nombreux arguments de l’auteur, qui se résument tous essentiellement à trois affirmations idéologiques principales, et donc thématiques. Ces déclarations sont que la volonté du peuple est infaillible, que la seule fonction du gouvernement (et des hommes qui le peuplent) est de mettre en œuvre cette volonté, et que le gouvernement doit s’adapter à toute forme nécessaire pour le faire efficacement et avec intégrité.
Le contrat social est une exploration systématique de la relation entre l’individu et le gouvernement sous lequel il vit. Cette exploration commence, dans le livre 1, par une analyse des types de gouvernement informels et fondamentaux à travers l’histoire, qui, selon l’auteur, étaient fondés sur le principe patriarcal du gouvernement par le droit de la force. Rousseau détaille les différentes raisons pour lesquelles ce principe est inefficace et finalement préjudiciable au bien-être général de l’humanité, et entame une discussion sur des formes de gouvernement plus efficaces. Son argument essentiel est qu’un bon gouvernement est en fin de compte bon pour l’individu, dans la mesure où ses règles et ses lois donnent en fin de compte et effectivement à l’individu la liberté de satisfaire ses propres besoins et désirs. Le développement de cette idée mène au Livre 2, une analyse plus détaillée des avantages d’un bon gouvernement.
L’objectif essentiel du livre 2 est de schématiser comment la volonté de l’individu peut, à travers un processus de communication et de mise en œuvre, s’étendre vers le haut et vers l’extérieur, pour finalement se manifester dans la volonté de l’État telle que définie et façonnée par la loi. Le livre 2 se termine par un examen des différents types de lois, des différentes raisons pour lesquelles elles doivent être promulguées et des rôles des différents individus/niveaux de gouvernement pour permettre ce processus. Cela nous amène au Livre 3, une exploration plus détaillée du gouvernement : différents types de gouvernement, différentes manières de fonctionner, les avantages et les inconvénients de chaque type, et les responsabilités spécifiquement définies des individus au sein du système gouvernemental. Il y a aussi, dans ce livre, une réflexion approfondie sur pourquoi et comment un bon gouvernement doit être préservé.
Le livre 4 se concentre sur un examen encore plus approfondi des manières et des moyens dont un bon gouvernement peut et doit être constamment surveillé et affiné. L’auteur suggère ici qu’il y a deux aspects clés dans ce processus : le premier est la manière dont les votes sont recueillis et comptabilisés, le deuxième est la manière dont des individus spécifiques remplissent des fonctions spécifiques, soigneusement définies et limitées, s’adressant en particulier à des circonstances spécifiques. façons. Toujours dans le livre 4, l’auteur donne des détails spécifiques sur la manière dont le gouvernement de la Rome antique a été développé, un gouvernement qu’il considère comme une sorte de modèle, ou d’exemple, de la façon dont un bon gouvernement devrait fonctionner. L’auteur conclut ce livre et le livre dans son ensemble avec un argument détaillé contre l’implication de la religion en général, et du christianisme en particulier, dans le gouvernement.
Tout au long du livre, l’auteur avance trois prémisses essentielles : qu’un bon gouvernement doit être fondé sur la volonté générale du peuple ; que la volonté du peuple est infaillible ; et ce gouvernement doit fonctionner avec suffisamment de flexibilité et d’ouverture pour manifester cette volonté à tout moment et de quelle manière qu’elle se manifeste.
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