La vice-présidente des valeurs et de la transparence de la Commission européenne, Vera Jourová, demande à l’UE d’inclure des règles pour le contenu généré par l’IA dans une mise à jour de son code de pratique sur la désinformation.
Selon Golem, Jourová a demandé que les 44 signataires du Code, qui incluent des géants de la technologie comme Meta, Microsoft et Google, élaborent un ensemble de règles conçues pour empêcher que des services comme Bing Chat et Bard soient utilisés pour générer et diffuser de fausses informations. , y compris en étiquetant tout le contenu généré par l’IA.
Lorsqu’on lui a demandé si ces nouvelles règles pourraient affecter la liberté d’expression, Jourová a déclaré : « En ce qui concerne les produits de l’IA, je ne vois aucun droit des machines à la liberté d’expression.
Le code de bonnes pratiques contre la désinformation est un ensemble de normes que l’UE utilise pour lutter contre la diffusion d' »informations manifestement fausses ou trompeuses [which is] créé, présenté et diffusé à des fins économiques ou pour tromper intentionnellement le public. » Le code a été établi en 2018 et mis à jour le plus récemment en 2022, mais il ne comprend actuellement rien sur l’IA générative.
Le code a été initialement établi comme un ensemble volontaire de lignes directrices pour les entreprises numériques, mais a été intégré dans le cadre réglementaire officiel de la loi sur les services numériques de l’UE dans la mise à jour de 2022.
Certains des principaux objectifs du Code comprennent :
- Couper les incitations financières pour les fournisseurs de désinformation
- Garantir la transparence de la publicité politique et l’intégrité des services en ligne
- Autonomiser les utilisateurs, les chercheurs et la communauté de vérification des faits en veillant à ce que « des pratiques de conception sûres soient mises en place pour limiter la propagation de la désinformation et assurer une plus grande transparence de leurs systèmes de recommandation »
- Mettre en place un cadre de surveillance renforcé pour mieux assurer le respect de la nouvelle réglementation
Les entreprises prises en infraction avec les règles pourraient faire face à des amendes pouvant aller jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires annuel. Les entreprises qui adhèrent au code disposent de six mois pour mettre en œuvre ses mesures.