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Publié le 30 août 2024 • 3 minutes de lecture
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On a parlé d’une entente de la dernière chance, mais Randy Ambrosie voit la réintégration de Chad Kelly par la LCF comme une façon pour la ligue de tenir le quart-arrière des Argonauts de Toronto responsable d’une promesse qu’il a faite au commissaire.
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La LCF a réintégré Kelly le 18 août, sous certaines conditions, dans ce qu’elle a qualifié d’« accord de la dernière chance ». Il a été suspendu le 7 mai pour les deux matchs hors-concours de Toronto et pour au moins neuf matchs de saison régulière pour avoir enfreint la politique de la ligue en matière de violence fondée sur le sexe.
Cette sanction fait suite à une enquête indépendante sur une plainte déposée par un ancien entraîneur de musculation contre Kelly pour harcèlement sexuel et contre les Argos pour licenciement abusif. Le procès a été réglé en juin par médiation entre toutes les parties.
Selon les termes de la suspension, Kelly devait se soumettre à une évaluation psychologique confidentielle par un expert indépendant et participer à des séances de counseling obligatoires menées par un expert en violence fondée sur le genre. Ces deux éléments devaient être complétés de manière satisfaisante avant que la LCF envisage la réintégration de Kelly, et la ligue se réservait le droit de modifier sa sanction.
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La LCF a reçu l’évaluation psychologique confidentielle de Kelly le 10 août. Après avoir examiné les résultats avec l’aide d’experts, Ambrosie a eu une discussion en personne avec Kelly. L’annonce de sa réintégration a suivi.
« En termes simples, l’utilisation de la condition telle que nous l’avons définie visait à tenir Chad responsable de la promesse qu’il avait faite que cela ne se reproduirait plus jamais », a déclaré Ambrosie. « Pour moi, c’était vraiment important et je lui ai fait part de mes attentes, à savoir qu’il allait honorer cette promesse.
« Nous nous sommes engagés à ne pas divulguer les détails, mais je pense que l’élément fondamental de tout cela était une promesse faite et l’attente d’une promesse qui sera tenue… Je vais lui demander des comptes sur cela et je pense que ce n’est rien de moins que ce qu’il voudrait que je fasse. »
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La décision de la LCF de réintégrer Kelly a suscité de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. Deux jours plus tard, Kelly s’est officiellement excusé pour la conduite qui a conduit à sa suspensiondéclarant : « Je veux juste que tout le monde sache que je suis désolé et que je serai meilleur et que je serai un meilleur coéquipier et une meilleure personne grâce à cela. »
Kelly, le joueur le plus remarquable de la LCF la saison dernière, effectuera son deuxième départ de la saison lundi lorsque Toronto (6-4) rendra visite aux Tiger-Cats de Hamilton (2-9) lors du match annuel de la fête du Travail. L’Américain de 30 ans a réussi 24 passes sur 39 pour 322 verges et une interception à ses débuts en 2024, une victoire à domicile de 20-19 contre la Saskatchewan le 22 août.
Ambrosie s’est dit confiant que la LCF a fait preuve d’une grande minutie dans sa vérification diligente.
« Chaque aspect du problème a été examiné avec soin », a-t-il déclaré. « Le rapport du médecin issu de l’évaluation a été examiné avec soin, de même que les consultations avec le conseiller.
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« Et puis, ce qui est très important, nous avons discuté avec notre expert pour mieux comprendre le problème et nous assurer que nous en avions une compréhension approfondie sous l’angle de notre politique. Toutes ces choses ont été faites avec le plus grand soin. »
Ambrosie a déclaré que Kelly était « contrit » à propos de ses actes.
« Il serait bien de dire que l’on peut être totalement sûr à chaque fois que l’on prend une décision finale, mais je ne suis pas de cet avis », a-t-il déclaré. « Je pense qu’il faut faire de son mieux, prendre tout en compte.
« Il faut écouter les gens, les experts et ensuite, comme j’essaie de le faire depuis plus de sept ans, il faut essayer de faire ce que l’on croit être juste. Nous avons besoin d’un lieu de travail sûr pour tous les membres de notre ligue, nous devons promouvoir des lieux de travail sûrs. »
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