Le Comité de Bâle examinera les exigences de divulgation concernant les actifs cryptographiques des banques

Les conséquences de la crise bancaire du début de l’année se poursuivent alors que le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire envisage d’exiger des banques qu’elles divulguent leurs avoirs en actifs cryptographiques. Le comité, qui opère sous l’égide de la Banque des règlements internationaux, a identifié la détention de crypto comme l’un des facteurs qui ont conduit à la faillite de plusieurs banques en mars.

Lors de sa réunion des 4 et 5 octobre, le comité a examiné les causes des faillites de la Silicon Valley Bank, de Signature Bank of New York et de Banque de la Première Républiqueainsi que la quasi-faillite du Crédit Suisse, qui a ensuite été racheté par son concurrent UBS.

En relation: Crypto a agi comme valeur refuge au milieu de la fuite des banques SVB et Signature : Cathie Wood

Selon Selon le rapport de la commission, trois tendances structurelles pourraient avoir indirectement contribué aux faillites des banques : le rôle croissant de l’intermédiation non bancaire ces dernières années, les actifs cryptographiques concentrés dans un petit nombre de banques et la capacité des clients à déplacer leurs fonds plus rapidement en raison de l’augmentation numérisation.

Le rapport examine également les questions politiques en détail.

Enjeux de surveillance et de réglementation dans la crise bancaire de 2023. Source : Comité de Bâle

Le rapport a notamment souligné le rôle de la crypto dans la faillite de Signature Bank. Le comité a constaté :

L’importante concentration de clients de sociétés d’actifs numériques de SBNY l’a mis dans une position précaire lorsque « l’hiver crypto » a frappé en 2022. […] La mauvaise gouvernance de la SBNY et ses pratiques inadéquates de gestion des risques placent la banque dans une position où elle ne peut pas gérer efficacement ses liquidités en période de tensions.

La signature a été clôturée par le Département des services financiers de l’État de New York le 12 mars. Les régulateurs ont déclaré à l’époque que la crypto n’était pas à l’origine de sa décision.

La discussion ne constitue pas une indication de révisions prévues du cadre de Bâle, indique le rapport. En janvier, le comité a modifié son cadre pour limiter les actifs cryptographiques dans les réserves bancaires à 2 %.

Une déclaration accompagnant le rapport dit un document de consultation sur la divulgation de l’exposition aux actifs cryptographiques sera bientôt publié.

Ce n’est que la dernière répétition des jours difficiles des banques en mars. La Réserve fédérale américaine et la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) ont publié leurs conclusions sur les événements en avril, et la FDIC les a réexaminées en août.

Magazine : Prêts immobiliers utilisant la crypto comme garantie : les risques l’emportent-ils sur la récompense ?