Le rapport révèle que la relation d’Ian Scott avec l’exécutif de Bell ne répondait pas à la définition de l’amitié décrite dans la loi et que la relation est « exclusivement professionnelle ».
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OTTAWA — Le chien de garde fédéral en matière d’éthique affirme que le chef du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes n’a pas enfreint la Loi sur les conflits d’intérêts lorsqu’il a tenu des réunions avec de grands fournisseurs de télécommunications alors qu’ils avaient des dossiers devant le régulateur.
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L’une des réunions examinées impliquait le chef du CRTC, Ian Scott, et le cadre supérieur de BCE Inc. et de Bell Canada, Mirko Bibic, dans un pub d’Ottawa en décembre 2019.
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Une semaine avant la réunion, Bell Canada a déposé une demande auprès du CRTC pour réviser et modifier une ordonnance de télécommunication émise en août 2019, et en mai 2021, Scott faisait partie du comité qui a rendu une décision modifiant l’ordonnance de 2019.
Le rapport révèle que la relation de Scott avec l’exécutif de Bell ne répondait pas à la définition de l’amitié décrite dans la loi et que la relation est « exclusivement professionnelle ».
L’affaire a été renvoyée au commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique Mario Dion en avril de cette année par le commissaire à l’intégrité du secteur public.
Dion note dans le rapport que la question de savoir si la réunion soulève une « crainte raisonnable de partialité » est devant la Cour d’appel fédérale et constitue une affaire distincte.
Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 24 août 2022.