Même le double vainqueur de la majorité, Mike Harris, n’a pas remporté plus de sièges que Ford, qui a amélioré son record la deuxième fois.
Contenu de l’article
Lorsque Howard Ferguson, de l’ancien Parti conservateur de l’Ontario, se présente pour être réélu premier ministre en 1929, il est sur le point d’établir un record du nombre de sièges conservateurs avec 90.
Publicité 2
Contenu de l’article
Avant lui, le plus grand nombre de sièges jamais remportés par un premier ministre de n’importe quel parti en Ontario remonte à 1908, lorsque sir James Pliny Whitney, également avocat conservateur de l’Est de l’Ontario, et surtout connu comme l’homonyme d’un immeuble de bureaux de la fonction publique près de Queen’s Park, a remporté 86 sièges lors de la 12e élection de la province.
Doug Ford n’a pas égalé le total de sièges de Ferguson ou même de Whitney, mais il s’est approché de très près.
David Peterson, un ancien premier ministre libéral, détient toujours le nombre record de sièges avec 95 en 1987.
Mais Ford a surpassé n’importe quel chef progressiste-conservateur de l’ère moderne.
Mike Harris a remporté 82 sièges lors de l’élection écrasante de 1995 qui a écarté le premier ministre néo-démocrate Bob Rae, aujourd’hui ambassadeur aux Nations Unies. Comme Ford, Harris a remporté une deuxième majorité, en 1999, mais avec beaucoup moins de sièges.
Publicité 3
Contenu de l’article
Contrairement à Harris, cependant, Ford a amélioré son propre record la deuxième fois.
Bill Davis, qui a également remporté deux majorités en 14 ans en tant que premier ministre, n’a jamais remporté plus de 78 sièges.
Résultats Vendredi matin, le Parti progressiste-conservateur de Ford était en tête ou élu dans 83 sièges, après avoir réduit l’opposition NPD à 31. Le Parti libéral n’avait que huit sièges, ce qui n’est toujours pas suffisant pour obtenir le statut de parti officiel.
Pour trouver un chef conservateur avec un nombre de sièges aussi élevé, il faut remonter à l’époque où Leslie Frost a également remporté 83 sièges pour son cinquième poste de premier ministre en 1955.
Le taux de participation a atteint un niveau record en Ontario, à environ 43 %, et le parti de Ford a obtenu une plus grande part de ces votes que même les sondeurs les plus audacieux ne l’avaient prédit, à environ 41 %.
-
Ivison : Doug Ford le fait
-
Déjà bleu : les PC de Doug Ford rugissent pour une deuxième victoire majoritaire en Ontario
Publicité 4
Contenu de l’article
Ford a également résisté à la tendance historique selon laquelle pour les premiers ministres qui remportent des victoires répétées, leur nombre de sièges a tendance à diminuer avec le temps. Ce fut le cas du libéral Dalton McGuinty, qui a gagné pour la première fois avec 72 sièges en 2003 et pour la dernière fois avec 53 en 2011. Ce fut le cas pour Harris, qui a obtenu une deuxième majorité avec seulement 59 sièges. Davis a vu son nombre de sièges chuter lors de deux élections avant d’atteindre sa deuxième majorité avec 70, mais c’était encore moins que sa première avec 78. John Robarts a remporté deux majorités en 1963 et 1967 avec 77 puis 69 sièges.
Ford a été élu pour la première fois en 2018 avec 76 sièges.
Une grande partie de cette augmentation s’est faite aux dépens du NPD dans les circonscriptions de banlieue au nord-ouest de Toronto, à Thunder Bay et dans le sud-ouest de l’Ontario.
Le chef libéral Steven Del Duca a perdu sa propre circonscription au nord de Toronto. La chef du NPD, Andrea Horwath, a remporté le sien à Hamilton. Tous deux se sont engagés à démissionner.