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Une nouvelle analyse rapide indique que le changement climatique a rendu les vagues de chaleur du mois d’août dans certaines des régions les plus septentrionales du Canada – et qui se réchauffent rapidement – au moins 10 fois plus probables.
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Environnement et Changement climatique Canada affirme que les vagues de chaleur à Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest, ainsi qu’à Kitikmeot et Kivalliq, au Nouveau-Brunswick, ont généré des températures maximales entre 12 et 13 degrés au-dessus de la normale et ont été rendues « beaucoup plus probables » en raison du changement climatique.
Le résultat se situe à l’extrémité supérieure de l’échelle à trois niveaux utilisée par l’outil d’attribution rapide du ministère pour décrire l’influence du changement climatique sur une vague de chaleur.
C’est la première fois que le label est appliqué à l’un des 28 résultats de canicule produits par l’outil depuis son annonce publique en juin.
L’outil d’attribution rapide, actuellement en phase pilote, utilise des modèles pour comparer les climats actuels et préindustriels afin d’analyser comment les émissions de carbone d’origine humaine, provoquées par la combustion de combustibles fossiles, ont influencé les conditions météorologiques extrêmes.
Le ministère a publié mercredi une série de résultats indiquant que sept autres vagues de chaleur en août au Canada étaient deux à dix fois plus probables en raison du changement climatique, tandis qu’une au Manitoba était rendue une à deux fois plus probable.
L’Arctique se réchauffe beaucoup plus rapidement que le reste de la planète, dans le cadre d’un processus connu sous le nom d’amplification arctique et dû en partie à la fonte des glaces marines. Lorsque cette glace de mer brillante et réfléchissante fond, elle expose une eau de mer ou une terre plus sombre qui absorbe davantage de rayonnement solaire et entraîne une augmentation de la température.
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