vendredi, novembre 22, 2024

Le cas du camarade Tulayev Résumé et description du guide d’étude

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Le cas du camarade Tulayev, de Victor Serge, est un roman de fiction qui met en lumière la corruption réelle derrière l’Union soviétique. L’auteur Victor Serge (né Victor Kibalchich) était le fils d’exilés politiques russes et un exilé lui-même. Il a passé une grande partie de sa vie à écrire de la fiction qui dénonçait le totalitarisme et la corruption en URSS

Ce roman est de structure circulaire. Il commence et se termine par les histoires de deux hommes vivant à Moscou à la fin des années 1930. Romachkin est un vieil homme maladif qui travaille dur comme commis adjoint au département des salaires du Moscow Clothing Trust. Il est dévasté par les injustices qu’il voit autour de lui. Il achète un revolver Colt au marché noir pour demander justice, mais il n’a pas le culot de s’en servir. Il finit par donner le revolver à son voisin, Kostia.

Kostia est un grand jeune homme qui travaille dans le bureau d’un chantier de construction de métro et est un leader des Jeunes Communistes. Il est également déçu de l’état de son pays, mais il a l’espoir innocent de la jeunesse et croit qu’il peut créer un changement pour le mieux. Il porte le revolver Colt avec lui pendant des jours. Puis, une nuit, il se trouve seul dans une rue sombre avec un haut fonctionnaire du gouvernement, le camarade Tulayev, qu’il croit corrompu. Dans un acte irréfléchi, Kostia tire sur Tulayev et s’enfuit. C’est le moteur de tout le reste du roman.

Les chapitres suivants racontent les histoires de chacun des principaux individus accusés du crime du meurtre de Tulayev. Le gouvernement décide que l’affaire Tulayev doit être un complot politique, et il entreprend de trouver (ou de créer) les auteurs. Des milliers de dossiers sont collectés lors de l’enquête initiale, mais les examinateurs repèrent des individus très précis qu’ils décident de poursuivre.

Les principaux suspects sont les suivants : Erchov (ancien haut commissaire à la sécurité et commissaire du peuple aux affaires intérieures) ; Roublev (un universitaire); Makeyev (né paysan, qui a gravi les échelons en tant que soldat et devient finalement le secrétaire régional de Kourgansk); Kondratiev (un révolutionnaire de carrière qui est un vieil ami du chef) ; et enfin Ryjik (un vieux trotskiste qui est ramené de déportation pour faire face à des accusations).

Erchov, Rublev et Makeyev sont finalement exécutés pour le complot visant à tuer Tulayev même si aucun d’entre eux n’a eu quoi que ce soit à voir avec la mort de Tulayev. Ce n’était pas un complot ; c’était un acte irréfléchi de la part d’un individu. Ryzhik meurt en prison d’une grève de la faim avant d’être exécuté. Kondratiev est le seul à échapper à l’exécution, en partie à cause de son amitié avec le chef (Staline).

Dans le dernier chapitre du livre, Kostia est tourmenté par la culpabilité et envoie des aveux non signés au Comité central. Le camarade Flieshman, un examinateur dans l’affaire, brûle la lettre et classe les milliers de pages d’accusations inventées de toutes pièces sur le complot Tulayev. L’affaire Tulayev est close.

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