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Le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré que le Canada surveillait de près la situation en Haïti, mais croyait pour l’instant que la situation devrait être résolue par les Haïtiens et non par les troupes canadiennes.
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Trudeau a pris la parole à la fin du sommet des «Trois Amigos» à Mexico mercredi. Plusieurs rapports de sources américaines avant le début du sommet indiquaient que le président américain Joe Biden avait l’intention de demander à Trudeau que le Canada joue un rôle de premier plan dans le rétablissement de l’ordre en Haïti.
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Des groupes criminels organisés ont pris le contrôle de parties importantes du pays depuis l’assassinat du président du pays en juillet 2021. On s’inquiète de plus en plus d’une crise humanitaire dans le pays en raison de l’absence d’ordre public. Une épidémie de choléra a été aggravée par des gangs limitant l’accès à l’électricité et à l’eau potable.
Washington craint une crise de réfugiés dans la région et a répété à plusieurs reprises que le Canada serait un pays idéal pour mener une telle intervention.
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Mercredi, un avion militaire canadien a été utilisé pour transporter par avion des véhicules blindés, achetés par la police haïtienne, à Port-au-Prince. C’est la deuxième fois qu’un avion militaire canadien est utilisé pour livrer des véhicules à la police haïtienne.
Trudeau a déclaré que le Canada continuerait de travailler avec la police, mais qu’il ne voulait pas imposer de solution à l’île.
« Ce qui est particulièrement important dans cette situation, c’est que le peuple haïtien lui-même soit au centre du soutien, de la construction de la stabilité et de la résolution de la crise en Haïti en ce moment », a-t-il déclaré.
L’armée canadienne est à bout de souffle en ce moment avec des engagements en Europe liés à la guerre en Ukraine, ainsi qu’un défi de recrutement qui a laissé les Forces armées à court de plus de 10 000 personnes.
Trudeau n’a pris aucun engagement mercredi en ce qui concerne l’envoi de troupes, mais il a déclaré que le gouvernement examinait des options si la situation se détériorait davantage.
« Nous sommes tous très conscients que les choses pourraient empirer en Haïti et c’est pourquoi le Canada et ses partenaires, dont les États-Unis, préparent divers scénarios si cela commence à empirer.
— Avec des reportages supplémentaires de La Presse Canadienne
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