Le rapport cite une conversation tenue vendredi entre le ministre israélien des Affaires étrangères Israel Katz et son homologue canadienne Mélanie Joly.
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Le Canada se prépare à évacuer 45 000 de ses citoyens du Liban si une guerre à grande échelle éclatait entre Israël et le Hezbollah, ont rapporté vendredi les médias hébreux.
Le reportage de la Douzième chaîne a cité ce qu’il considère comme une conversation tendue tenue plus tôt dans la journée entre le ministre des Affaires étrangères Israel Katz et son homologue canadienne Mélanie Joly. Ce dernier aurait déclaré à Katz qu’Ottawa avait déjà envoyé des forces militaires dans la région en préparation de « la plus grande évacuation que nous ayons jamais entreprise », au milieu des craintes d’une escalade de la violence entre Israël et le Hezbollah le long de la frontière avec le Liban.
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Il n’était pas clair si des projets similaires étaient en cours pour les quelque 35 000 citoyens canadiens vivant en Israël.
Katz aurait exhorté Joly à faire pression sur les partisans iraniens du Hezbollah pour qu’ils règnent sur le groupe terroriste.
« La fenêtre d’opportunité se ferme », aurait déclaré Katz. « Israël ne tolérera pas… la situation dans laquelle les habitants du nord ne peuvent pas rentrer chez eux. »
Israël a évacué les communautés le long de sa frontière nord après l’attaque terroriste de Hama le 7 octobre, craignant que le Hezbollah ne mène une attaque similaire et au milieu de tirs de roquettes quotidiens. Quelque 60 000 habitants du nord d’Israël restent déplacés.
Le 7 octobre, des milliers de terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, tuant près de 1 200 personnes et prenant plus de 250 otages, déclenchant ainsi la guerre à Gaza. Depuis lors, le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a attaqué presque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière nord, le groupe affirmant qu’il le faisait pour soutenir Gaza en pleine guerre.
Les tensions ont atteint leur paroxysme au cours des deux dernières semaines, alors que les drones chargés d’explosifs lancés par le Hezbollah ont provoqué des incendies qui ont ravagé une grande partie du nord d’Israël. Amos Hochstein, l’envoyé spécial de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, aurait averti Beyrouth la semaine dernière que si le Hezbollah ne cessait pas ses attaques quasi quotidiennes contre le nord d’Israël, il pourrait se retrouver la cible d’une opération israélienne limitée soutenue par les États-Unis. États.
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Hochstein, qui a négocié en 2020 un accord maritime entre Israël et le Liban, était dans la région pour conclure un accord visant à amener le Hezbollah à se retirer au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres (19 miles) de la frontière avec Israël. Cette ligne est inscrite dans la résolution 1701 des Nations Unies, qui a mis fin au conflit de 2006 entre Israël et le Hezbollah.
Katz aurait évoqué le Litani dans sa conversation avec Joly. Selon la Douzième chaîne, Katz a déclaré vendredi à son homologue canadien que si Ottawa voulait éviter une guerre totale au Liban, il devrait faire pression sur Téhéran pour forcer le Hezbollah à se retirer au-delà du Litani.
Il n’y a pas eu de compte rendu officiel de la conversation.
Cependant, Katz a posté plus tard sur X : « Israël ne peut pas permettre à l’organisation terroriste du Hezbollah de continuer à attaquer son territoire et ses citoyens, et nous prendrons bientôt les décisions nécessaires. Le monde libre doit se tenir inconditionnellement aux côtés d’Israël dans sa guerre contre l’axe du mal dirigé par l’Iran et l’islam extrémiste. »
La conversation apparemment tendue entre Katz et Joly a eu lieu deux jours après que le ministre israélien des Affaires étrangères a félicité Ottawa pour avoir déclaré le Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran groupe terroriste.
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Joly, membre du Parti libéral de centre-gauche du Premier ministre canadien Justin Trudeau, a annoncé en mars qu’Ottawa cesserait ses livraisons d’armes à Israël. La motion a été rédigée par les partenaires de gauche des libéraux, les néo-démocrates, qui contribuent à maintenir Trudeau au pouvoir et qui sont mécontents de ce qu’ils considèrent comme son incapacité à en faire suffisamment pour protéger les civils à Gaza.
Katz avait alors critiqué la décision, affirmant que « l’histoire jugera durement les actes actuels du Canada ».
Les escarmouches entre Israël et le Hezbollah dans la guerre actuelle ont jusqu’à présent entraîné la mort de 10 civils du côté israélien, ainsi que la mort de 15 soldats et réservistes de Tsahal. Il y a également eu plusieurs attaques depuis la Syrie, sans faire de blessés.
Le Hezbollah a nommé 349 membres qui ont été tués par Israël au cours des combats en cours, principalement au Liban mais aussi en Syrie. Au Liban, 63 autres membres d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et des dizaines de civils ont été tués.
Cet article a été initialement publié sur Le temps d’Israël.
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