Le Canada se prépare à envoyer des chars Leopard en Ukraine mais le nombre exact reste inconnu

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Les Forces canadiennes envisagent d’envoyer des chars Leopard en Ukraine, mais examinent toujours le nombre exact qu’elles peuvent donner, selon des sources de la Défense nationale et de l’industrie.

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Les plans se poursuivent maintenant que l’Allemagne a abandonné ses inquiétudes quant à la fourniture de l’équipement à l’Ukraine qui est en train de se préparer à une nouvelle offensive russe. Les pays de l’OTAN se coordonnent entre eux pour essayer de déterminer le nombre spécifique de chars que chaque pays peut fournir.

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L’Aviation royale canadienne pourrait, si nécessaire, utiliser ses avions de transport C-17 pour déplacer les chars vers la Pologne, selon des initiés militaires canadiens. De là, les véhicules blindés pourraient être transportés en Ukraine.

Le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré mercredi que « je n’ai aucune annonce à faire aujourd’hui » concernant le don de chars d’assaut du Canada.

Mais il a suggéré que cela pourrait être à venir. « Comme vous le savez très bien, le Canada essaie toujours de faire tout ce qu’il peut pour aider l’Ukraine », a-t-il déclaré aux journalistes. « Nous espérons que nous aurons plus à partager dans les prochains jours. »

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Les Forces canadiennes ont 112 Leopard 2 dans leur flotte. Certains des chars sont destinés à l’entraînement tandis que d’autres sont des véhicules blindés de dépannage. Ceux-ci peuvent récupérer des chars désactivés et fournir un soutien au génie de combat.

La flotte de Leopard 2 de l’Armée canadienne est principalement basée à la Base des Forces canadiennes d’Edmonton, à la BFC Gagetown, et au centre de mise en service de l’équipement de l’Armée à Montréal.

Les initiés militaires disent que le Canada espère fournir au moins 10 Leopard 2, sinon plus.

Le gouvernement canadien a jusqu’à présent fourni à l’Ukraine 5 milliards de dollars d’aide et d’armes depuis l’invasion russe il y a près d’un an, a déclaré la ministre de la Défense Anita Anand.

L’Allemagne a annoncé qu’elle enverrait 14 chars Leopard 2 A6 ainsi que des munitions et des pièces de rechange. Les équipages ukrainiens seront formés en Allemagne.

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L’armée allemande dispose de 320 chars Leopard 2 mais tous ne sont pas prêts au combat.

La Pologne a également indiqué qu’elle fournirait des léopards à l’Ukraine.

Les États-Unis fournissent 31 de leurs chars Abrams, mais ceux-ci sont considérés comme coûteux à exploiter.

Le Royaume-Uni fera don de 14 de ses chars Challenger 2 de l’armée britannique.

Le chef de cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Andriy Yermak, a écrit sur Telegram : « Le premier pas de char a été franchi. La prochaine étape est la «coalition de chars». Nous avons besoin de beaucoup de Léopards.

Le Canada subit des pressions pour fournir encore plus d’armes à l’Ukraine.

Le chef d’état-major à la retraite, le général Rick Hillier, a déclaré que l’Armée canadienne devrait faire don de 50 de ses chars Leopard 2.

Hillier, qui travaille comme conseiller pour le Congrès mondial ukrainien, avait précédemment appelé l’armée canadienne à céder la moitié de ses véhicules blindés à l’Ukraine. Lorsqu’il était commandant de l’armée, Hillier a tenté de se débarrasser des chars Leopard canadiens, affirmant qu’ils n’étaient d’aucune utilité dans les conflits dans lesquels le Canada serait impliqué, comme l’Afghanistan.

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La guerre avait changé, selon Hillier. Les Forces canadiennes ne faisaient plus face aux Russes, écrivait-il à l’époque.

Plus tard, cependant, l’Armée canadienne a découvert que les Léopards avaient un rôle en Afghanistan et, en 2006, les chars ont été envoyés d’urgence aux Forces canadiennes combattant à Kandahar.

En septembre dernier, Bob Rae, l’ambassadeur du Canada aux Nations Unies, a déclaré à CBC que le gouvernement canadien devrait dire oui à chaque demande d’armes qu’il reçoit de l’Ukraine.

Les pays de l’OTAN ont envoyé de grandes quantités d’armes à l’Ukraine depuis l’invasion de ce pays par la Russie le 24 février. Certains responsables de l’OTAN considèrent la guerre comme une opportunité soit de forcer un changement de régime en Russie, soit d’affaiblir sérieusement ce pays militairement.

En mai 2022, le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis a déclaré à l’Associated Press que la destitution du président russe Vladimir Poutine était le seul moyen de protéger l’Occident.

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, un général américain quatre étoiles à la retraite, a déclaré l’année dernière qu’avec suffisamment d’équipement, l’Ukraine pourrait vaincre la Russie. Austin a déclaré aux journalistes que les États-Unis voulaient voir « la Russie s’affaiblir au point qu’elle ne peut pas faire le genre de choses qu’elle a faites en envahissant l’Ukraine ».