Deux pays vont demander la création d’un tribunal d’experts pour statuer sur la question dans le cadre de l’USMCA dans les premiers jours de janvier
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Le Canada envisage de se joindre officiellement au Mexique pour demander la création d’un groupe spécial d’arbitrage pour régler un différend avec les États-Unis sur la façon d’interpréter les règles régissant l’origine des pièces de véhicules.
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Les deux pays prévoient de demander dans les premiers jours de janvier la création d’un tribunal d’experts pour statuer sur la question comme le permet l’accord États-Unis-Mexique-Canada, connu sous le nom d’USMCA, selon trois personnes familières avec les plans. Les individus ont parlé à condition de ne pas être identifiés car ils ne sont pas autorisés à s’exprimer publiquement sur la question.
Le bureau de la ministre canadienne du Commerce, Mary Ng, n’a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.
Le conflit se concentre sur les différences sur la façon de calculer le pourcentage d’un véhicule qui provient collectivement des trois pays. Le Mexique et le Canada pensent que l’accord commercial stipule qu’un plus grand nombre de pièces produites dans la région devraient compter pour l’expédition en franchise de droits que les États-Unis ne le souhaitent. Les véhicules à moteur sont le premier produit manufacturé échangé entre les trois pays.
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Le groupe spécial – dont les conclusions sont contraignantes – sera chargé de décider si l’application par les États-Unis des règles de contenu, appelées règles d’origine, est incompatible avec le pacte commercial.
Le Canada et le Mexique peuvent demander la formation d’un groupe de trois ou cinq membres choisis parmi une liste d’experts juridiques et commerciaux préalablement convenus dans le cadre de l’USMCA. Le processus du panel serait terminé au plus tôt début juillet 2022, sur la base des délais fixés dans l’accord commercial, selon un rapport d’août des avocats de White & Case.
Si le tribunal constate que les États-Unis violent les termes du pacte, l’administration du président Joe Biden sera obligée de rechercher une résolution négociée. Si les pourparlers échouent, le Canada et le Mexique pourraient imposer une « suspension des avantages » équivalente, telle que des tarifs plus élevés.
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L’étape suivante
Le panel est la prochaine étape autorisée dans le cadre du mécanisme de règlement des différends de l’accord commercial, après que les discussions entre le Mexique et les États-Unis n’ont pas permis de régler le désaccord.
Cela représenterait également une escalade pour le Canada, qui a déclaré qu’il n’avait surveillé les pourparlers entre ses deux partenaires commerciaux qu’en tant que tiers intéressé.
Mais le Premier ministre Justin Trudeau, qui a été réélu avec un gouvernement minoritaire en septembre, a subi des pressions de la part des chefs d’entreprise – en particulier de l’industrie automobile nationale – pour devenir plus agressifs contre ce que les Canadiens considèrent comme un protectionnisme commercial croissant aux États-Unis.
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Au cours des dernières semaines, le Canada et les États-Unis se sont affrontés à propos de la pression de Biden d’accorder des réductions d’impôt supplémentaires pour les véhicules électriques construits par des travailleurs américains syndiqués. Les États-Unis, quant à eux, se sont opposés à une proposition canadienne de prélèvements sur les géants de la technologie basés aux États-Unis. L’augmentation des droits américains sur le bois d’œuvre résineux et l’arrêt des expéditions de pommes de terre en provenance du Canada atlantique causent également des frictions.
Le gouvernement canadien a annoncé mardi qu’il contestait les droits américains sur le bois d’oeuvre canadien par le biais du mécanisme de règlement des différends de l’USMCA. La semaine dernière, Trudeau a demandé à ses principaux ministres de l’Économie de prendre des positions plus fermes sur les questions commerciales dans un contexte de différends croissants avec les États-Unis
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