Accord trouvé sur la transparence autour de l’utilisation
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Le Canada devrait reprendre ses exportations de pièces de drones et d’autres équipements de défense vers la Turquie après que les deux pays soient parvenus à un accord sur la transparence concernant leur utilisation, selon deux responsables turcs qui ont confirmé l’accord vendredi.
La Turquie a réitéré son engagement à partager des informations sur l’utilisation finale des pièces de drones, y compris les systèmes de caméras précédemment importés du Canada, ont déclaré les responsables qui ont parlé sous couvert d’anonymat pour discuter de cette question sensible.
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L’accord va au-delà de l’importation de pièces de drones, ont-ils déclaré, faisant allusion à une coopération de défense plus large avec le Canada à l’horizon. Ils ont refusé de donner plus de détails.
Les ministères turcs des Affaires étrangères et de la Défense ont refusé de commenter cet accord, qui a été rapporté pour la première fois par Reuters. Charlotte MacLeod, porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères, n’a pas confirmé l’accord, mais a déclaré que l’objectif du Canada « a toujours été de résoudre ce problème étant donné que la Turquie est un allié de l’OTAN ».
« Le Canada et la Turquie continuent de s’engager dans des échanges francs sur nos relations bilatérales, économiques et commerciales », a déclaré MacLeod dans un courriel.
Cette annonce fait suite à la ratification par la Turquie de l’adhésion de la Suède à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, ouvrant la voie à une amélioration des relations de défense tendues avec les alliés de l’OTAN dirigés par les États-Unis. Le président américain Joe Biden a exhorté mercredi les législateurs du Congrès à approuver la vente d’avions de guerre F-16 à la Turquie, un jour après que le parlement turc a approuvé l’entrée de la Suède dans l’OTAN, laissant la Hongrie comme seul résistant à l’élargissement de l’alliance de défense au nord.
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La Turquie attend que le Congrès américain approuve la vente des avions à Ankara après la ratification de l’adhésion de la Suède à l’OTAN, a déclaré vendredi le président Recep Tayyip Erdogan à Istanbul. « Le résultat qui en résultera permettra de démarrer le processus de livraison des F-16 à la Turquie ainsi que leur réparation et leur maintenance », a déclaré Erdogan après la prière du vendredi.
La Turquie cherche depuis 2021 à acheter 40 avions Lockheed Martin Corp. F-16 Block 70 à la société américaine et 79 kits pour moderniser sa flotte.
Ankara se plaint depuis des années du refus de ses partenaires occidentaux, notamment les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, de fournir des systèmes de défense antimissile ainsi que des équipements critiques tels que des moteurs de chars, d’avions de combat, de drones et d’hélicoptères développés par des entreprises turques.
La plupart de ces pays ont exprimé leurs inquiétudes quant au fait que ces équipements pourraient renforcer les offensives militaires turques contre les militants kurdes en quête d’autonomie dans leur pays, ainsi qu’en Syrie et en Irak.
Lorsque le Canada a cessé d’exporter des caméras haute résolution utilisées dans les drones armés turcs, la Turquie a commencé à développer ses propres systèmes de caméras.
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La Turquie reste cependant sanctionnée par les États-Unis pour son acquisition du système avancé de défense antimissile russe S-400, dont les membres de l’OTAN craignent qu’il ne soit utilisé pour recueillir des renseignements sur l’avion furtif F-35 de Lockheed Martin.
La Turquie s’est vu interdire de travailler et de recevoir le F-35 après avoir décidé d’acheter le système russe. Il a refusé de se débarrasser de la batterie S-400 acquise en 2019 et a demandé à Washington de lui vendre des avions F-16 pour compenser son exclusion du programme F-35.
—Avec l’aide de Firat Kozok et Brian Platt.
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