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Le Canada relance un forum officiel pour aplanir ses relations commerciales de 3,4 milliards de dollars par jour avec les États-Unis, en prévision de « l’imprévisibilité » que le premier ministre Justin Trudeau voit avec un retour potentiel de Donald Trump.
Une réunion visant à recueillir les commentaires des entreprises canadiennes pour le Conseil de coopération en matière de réglementation Canada-États-Unis, tenue mardi en Colombie-Britannique, marque la reprise des activités d’un forum transfrontalier qui s’est réuni pour la dernière fois en septembre 2019, selon la présidente du Conseil du Trésor, Anita. Anand.
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Elle tiendra d’autres réunions partout au Canada pour recueillir des idées visant à éliminer les obstacles à l’une des frontières commerciales les plus fréquentées au monde. En 2022, le Canada était le plus gros acheteur de biens d’exportation des États-Unis, tandis que les États-Unis représentaient les deux tiers du commerce mondial du Canada.
«C’est utile parce que nous préférons que les problèmes ne s’élèvent pas au rang d’un différend commercial», a déclaré Anand. « Je vais travailler avec d’autres ministères et d’autres ministres pour attirer leur attention sur les problèmes dont j’ai entendu parler. »
En janvier, Trudeau a parlé des efforts visant à approfondir les relations du Canada avec son plus proche allié et partenaire commercial alors que le pays se prépare à l’éventuelle réélection de Trump à la présidence des États-Unis, malgré les « défis » présentés par son administration précédente.
« Le RCC ne dépend vraiment pas de qui est en poste à la Maison Blanche », a déclaré Anand lorsqu’on lui a posé des questions sur l’élection présidentielle de novembre. « Il s’agit vraiment de garantir que nous, en tant que pays, entretenons les relations commerciales les plus solides possibles avec les États-Unis. »
Anand a pris ses fonctions au Trésor en juillet après avoir été ministre de la Défense pendant les 18 premiers mois de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et ministre des Achats au milieu de l’apparition de la pandémie de COVID-19.
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En Colombie-Britannique, elle a rencontré des entreprises, notamment des camionneurs et des détaillants, qui ont partagé leurs commentaires sur la numérisation des documents commerciaux frontaliers et sur des règles du jeu équitables entre les importations du commerce électronique et les produits fabriqués au pays.
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