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Le Canada a dévoilé une nouvelle stratégie de défense axée sur le renforcement de ses capacités militaires dans la région arctique, mais ses dépenses d’ici la fin de la décennie seront encore inférieures à l’objectif de 2 % fixé par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
La stratégie ajoute 8,1 milliards de dollars supplémentaires au cours des cinq prochaines années, permettant au gouvernement du premier ministre Justin Trudeau de consacrer 1,76 pour cent de son produit intérieur brut à la défense d’ici 2030. Le gouvernement décrit ce plan comme une « étape majeure » vers l’atteinte des 2 pour cent de son produit intérieur brut. Le Canada dépassera l’objectif de l’OTAN de 20 pour cent de dépenses en équipement par rapport au financement de la défense.
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Le Canada était auparavant en passe de consacrer 1,59 pour cent de son produit intérieur brut à la défense d’ici 2027, selon un rapport du directeur parlementaire du budget de 2022.
Dans l’ensemble, les dépenses militaires du Canada passeront d’environ 30 milliards de dollars actuellement à 49,5 milliards de dollars au cours de l’exercice se terminant en 2030. En tenant compte des dépenses liées à la défense dans d’autres ministères, les dépenses totales de défense du Canada atteindront un peu moins de 58 milliards de dollars d’ici 2030, ont déclaré des responsables gouvernementaux.
Le Canada a subi des pressions de la part de ses alliés pour qu’il dépense davantage en matière de défense, d’autant plus que l’OTAN peine à maintenir l’approvisionnement de l’Ukraine dans sa lutte contre l’invasion russe.
David Cohen, l’ambassadeur des États-Unis au Canada, a publié une déclaration faisant l’éloge des nouvelles dépenses, les qualifiant de « versement initial substantiel pour l’engagement du Canada à respecter son engagement envers l’OTAN ».
Cohen a déclaré qu’atteindre 1,76 pour cent du PIB d’ici 2030 « est un réel progrès, et nous sommes également encouragés par les assurances que nous avons reçues quant à des investissements supplémentaires ».
La nouvelle stratégie met également fortement l’accent sur le Grand Nord canadien.
« La tâche la plus urgente et la plus importante à laquelle nous sommes confrontés est d’affirmer la souveraineté du Canada dans les régions de l’Arctique et du Nord, où les paysages physiques et géopolitiques changeants ont créé de nouvelles menaces et vulnérabilités pour le Canada et les Canadiens », déclare le gouvernement dans le document stratégique intitulé Notre Nord. , Fort et Libre.
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Le gouvernement affirme dans sa stratégie que les autocraties « contestent de plus en plus l’ordre international » et mentionne spécifiquement « la violation flagrante du droit international par la Russie et les tentatives de la Chine de remodeler l’ordre international pour atteindre ses objectifs politiques ».
Il indique que le Canada établira une plus grande présence et une plus grande portée dans l’Arctique « grâce à un réseau de centres de soutien opérationnel dans le Nord, une flotte d’avions d’alerte précoce aéroportés, des capteurs déployables sur nos côtes et sous l’eau, une station terrestre par satellite dans l’Extrême-Arctique, des mesures étrangères renforcées ». capacités de renseignement et de nouveaux hélicoptères tactiques.
Le Canada est déterminé à défendre l’Amérique du Nord contre les menaces aérospatiales en partenariat avec les États-Unis, affirme le gouvernement, s’engageant à tirer parti des investissements déjà réalisés dans le cadre de son Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) et explorer davantage les capacités aériennes et de missiles intégrées du Canada.
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Il indique également que « les technologies nouvelles et perturbatrices redéfinissent rapidement les conflits et ce qu’il faut pour être sûr et sécurisé ».
Le changement climatique affecte également de manière disproportionnée l’Arctique, indique la stratégie, soulignant qu’il rend la région de plus en plus accessible, ce qui crée de nouveaux défis en matière de sécurité.
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