Entre 2016 et 2028, 180 milliards de dollars seront consacrés à divers projets d’infrastructure. Les projets couvrent une gamme colossale : 195 000 $ pour 12 signaux sonores pour piétons en Ontario, 31 468 $ pour des bordures et caniveaux quelque part à Terre-Neuve-et-Labrador, 4,3 millions de dollars pour le remplacement du barrage de Woodworth Lake en Colombie-Britannique, entre autres, des phares aux égouts en passant par les véhicules électriques.
Mais le problème le plus important dans de nombreuses régions du pays est la disponibilité et le prix des logements. Les chiffres sont stupéfiants. Dans la région de Toronto, une maison unifamiliale se vend maintenant en moyenne 1,2 million de dollars. À Vancouver, c’est environ 1,7 million de dollars.
Entre 2017 et 2021, la région d’Halifax a augmenté d’environ 40 000 personnes, passant de 421 712 à 460 274. L’impact de cette croissance : la maison moyenne de Halifax a coûté 460 000 $ cette année, contre 350 000 $ en 2020.
Même si les prix des logements se sont calmés dans une grande partie du pays, les prix sont toujours inaccessibles pour de nombreux Canadiens dans certaines régions et certains marchés. La Société canadienne d’hypothèques et de logement estime que même s’il y aura 19 millions d’unités de logement au Canada d’ici 2030, il en restera encore 3,5 millions pour « rétablir l’abordabilité ».
Kelowna, nichée dans la magnifique vallée de l’Okanagan, est la région métropolitaine de recensement qui connaît la croissance la plus rapide au pays. Ce n’est pas une surprise. Il a de beaux étés, des vignobles abondants et des loisirs de plein air de classe mondiale toute l’année, ce qui en fait une destination privilégiée pour les retraités, les jeunes familles et les Albertains avec l’argent du pétrole qui tinte dans leurs poches.
Une vue sur les toits de Kelowna en Colombie-Britannique et le lac Okanagan depuis Knox Mountain après le coucher du soleil.
ISTOCKPHOTO/SMJONESS