Le Canada ouvre les permis de travail aux familles de travailleurs étrangers afin de combler la pénurie de main-d’œuvre

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OTTAWA — Le gouvernement fédéral permet aux travailleurs étrangers temporaires de faire venir plus facilement leur famille au Canada.

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Lors d’un événement à Edmonton vendredi, le ministre de l’Immigration, Sean Fraser, a annoncé qu’à partir de janvier, les personnes qui demandent un permis de travail temporaire pourraient également amener leur famille avec elles, ce qui était auparavant interdit dans la plupart des cas.

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«Cela va permettre à plus de 200 000 travailleurs qui ont des membres de leur famille au Canada ou qui viendront au Canada de continuer à être avec leurs proches et de travailler pendant qu’ils sont ici pour subvenir à leurs besoins», a-t-il déclaré.

Le programme durera deux ans et permettra aux conjoints et aux enfants adultes de personnes au Canada titulaires d’un permis de travail de recevoir leurs propres permis.

Les programmes de travailleurs étrangers temporaires sont divisés principalement en volets hautement qualifiés et à faible salaire, les emplois dont la rémunération est inférieure au salaire horaire médian dans une province donnée tombant dans le volet à faible salaire.

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Les derniers chiffres de Statistique Canada publiés en septembre montrent qu’à mi-parcours de cette année, il y avait près d’un million d’emplois vacants à travers le pays, les postes dans les soins de santé, l’hôtellerie et le tourisme étant particulièrement difficiles à pourvoir.

L’agence a déclaré en juin qu’il restait près de 150 000 emplois dans les services de restauration et l’hébergement non pourvus alors que l’industrie du tourisme d’été démarrait.

Fraser a déclaré qu’il n’avait pas de calendrier précis, mais qu’il espère agir rapidement.

« Mon appétit est d’aller le plus vite possible. »

Le ministre a déclaré que le Canada faisait face à une importante pénurie de main-d’œuvre et qu’un manque de travailleurs pourrait être l’un des plus grands défis à la reprise économique post-pandémique du pays.

« Notre PIB aujourd’hui est bien supérieur aux niveaux d’avant la pandémie, et cet été, le taux de chômage au Canada était à son plus bas niveau », a-t-il déclaré. « Il est très important que nous relevions les défis qui nous attendent, la pénurie de main-d’œuvre, si nous voulons nous assurer que les entreprises sont prêtes à réussir.

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Fraser a déclaré que le gouvernement avait levé le plafond du nombre d’heures que les étudiants internationaux pouvaient travailler et avait également modifié les programmes d’immigration pour sélectionner des immigrants dans des secteurs clés, mais il reste encore beaucoup à faire.

Il a reconnu qu’il y avait eu des problèmes de logement et que les employeurs pourraient augmenter les salaires pour faire venir des travailleurs, mais il a dit que ne pas élargir le programme signifierait laisser des milliers d’emplois non pourvus, ce qui nuirait aux entreprises qui emploient de nombreux Canadiens.

« La décision de ne pas étendre sa nature est une décision de ne pas faire ce que nous savons possible pour répondre à une pénurie de main-d’œuvre, qui est régulièrement citée par les employeurs comme le défi numéro un », a-t-il déclaré.

Il a également déclaré que c’est une question d’équité pour les travailleurs étrangers, qui ne devraient pas être séparés de leur famille pour gagner leur vie.

« Les gens qui sont ici pour apporter une contribution à l’économie du Canada n’ont pas à prendre la difficile décision de se séparer de leurs enfants et de leur conjoint lorsqu’ils le font.

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