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MISSISSAUGA – Les restrictions de voyage liées à la pandémie de COVID-19, y compris les mandats de masque, ont pris fin samedi alors que les dernières mesures frontalières restantes ont officiellement cessé d’être en vigueur.
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Et certains voyageurs disent qu’ils font face aux changements avec des sentiments mitigés de soulagement et d’inquiétude alors qu’ils envisagent un hiver incertain et des signes que le nombre de cas est en augmentation.
Les responsables fédéraux ont annoncé plus tôt cette semaine qu’un décret du Cabinet concernant les vaccinations obligatoires, les tests et la mise en quarantaine des voyageurs internationaux ne serait pas renouvelé au début du nouveau mois.
Cela signifie que les voyageurs à destination du Canada n’ont plus besoin de présenter une preuve de vaccination contre le COVID-19, tandis que le port d’un masque dans les avions et les trains est désormais facultatif.
Les résidents de la Colombie-Britannique, Joanne et Ted Parker, disent qu’ils auraient préféré que les règles restent en place pour les masques, qui sont toujours recommandés.
« Je pense qu’ils sont une excellente protection », a déclaré Joanne Parker en attendant à l’aéroport international Pearson, juste à l’ouest de Toronto.
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« Et si une personne les porte, ce n’est pas très utile, mais si tout le monde les porte, c’est vraiment utile. »
Mais elle a dit qu’elle avait déjà accepté la probabilité que les règles du masque disparaissent pour de bon.
Plus tôt cette semaine, lorsque le couple s’est rendu à Pearson, ils ont remarqué que certaines personnes bafouaient les restrictions quelques jours avant leur levée, y compris un autre passager qui, selon elle, a ignoré la demande d’un agent de bord de garder son masque.
« Je n’aimais pas ça, mais je n’allais rien dire parce que je pensais qu’à la fin de la semaine, tout irait bien », a-t-elle déclaré.
Ted Parker a suggéré qu’il y avait «des avantages et des inconvénients» à lever les dernières restrictions de voyage COVID-19. Il espère que l’un des avantages sera moins de retards dans les aéroports, car les personnes entrant au Canada n’ont plus besoin de remplir l’application ArriveCan et ne sont plus soumises à des tests aléatoires obligatoires pour la maladie.
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« Lorsque vous regardez simplement autour de vous, une simple observation occasionnelle indique que les gens ne portent pas de masque », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il restait préoccupé par les nouvelles variantes de COVID-19.
«Après deux ans et demi, je pense que les gens en ont marre. Ils veulent retrouver un semblant de normalité.
Une autre voyageuse de Pearson a déclaré que sa plus grande préoccupation n’était pas le changement des règles de masquage ou l’élimination des tests aléatoires obligatoires pour le virus, mais plutôt les histoires qu’elle a entendues de personnes perdant leurs bagages pendant des jours.
C’est pourquoi Mary Bertani a préparé un petit bagage à main pour son vol vers New York au lieu de ses bagages enregistrés habituels.
« Je me suis dit : ‘Je ne lâche pas mes affaires’ », a déclaré le résident de Pickering, en Ontario.
Quant aux précautions contre le COVID-19, elle a dit qu’elle n’était pas inquiète pour elle-même, notant qu’elle prévoyait de porter un masque et qu’elle avait été vaccinée contre le virus.
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En annonçant la fin des restrictions, les ministres fédéraux ont déclaré que la dernière vague de COVID-19 était largement passée et que les cas liés aux voyages n’avaient pas d’impact majeur.
Mais le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos, a averti que les restrictions pourraient être rétablies si elles étaient nécessaires.
Les personnes venant au Canada qui n’ont pas été vaccinées contre le COVID-19 n’auront plus besoin de s’isoler à leur arrivée, et toute personne qui est entrée au pays au cours des deux dernières semaines et qui a été soumise à une quarantaine ou à des tests a été décrochée samedi.
Les voyageurs entrants n’ont pas besoin de remplir l’application controversée ArriveCan, bien qu’ils puissent toujours l’utiliser pour remplir leurs déclarations en douane dans certains aéroports.
Brian Feeney s’est envolé pour Toronto depuis Boston samedi matin et a estimé qu’environ la moitié des passagers de son vol étaient masqués.
Il a choisi de rester masqué sur le vol parce qu’il était assis près des gens, a-t-il dit, bien qu’il ait retiré le masque une fois arrivé à l’aéroport.
« Je pense que c’est une bonne chose que les règles changent », a-t-il déclaré.
« C’est à chacun de choisir de porter un masque ou non. »