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OTTAWA — Une nouvelle déclaration des Nations Unies, lancée mercredi par la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly, affirme que les signataires prendront des mesures pour lutter contre la désinformation en ligne.
Les 27 pays qui ont signé le document promettent de mettre en œuvre « les mesures nécessaires et appropriées, y compris la législation, pour garantir l’intégrité de l’information et la gouvernance des plateformes ». Ils le feront d’une manière « conforme au droit international des droits de l’homme », y compris la liberté d’opinion et d’expression, indique le document.
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Ils promettent également de surveiller et de répondre à l’essor de l’intelligence artificielle générative, telle que ChatGPT, « afin d’identifier les risques, impacts, préjudices, avantages et opportunités possibles pour l’écosystème de l’information en ligne ».
Le Canada et les Pays-Bas ont commencé à travailler sur cette initiative il y a un an et ont lancé mercredi la Déclaration mondiale sur l’intégrité de l’information en ligne aux Nations Unies. Les signataires comprennent, entre autres, le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Australie, le Japon et la Corée du Sud.
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Dans un discours, Joly a déclaré que l’année écoulée avait vu des « régimes antilibéraux », comme la Russie, continuer à « mener la guerre de l’information et à polluer l’environnement de l’information ». Dans le même temps, la montée de l’intelligence artificielle « a un grand potentiel de nuire à l’intégrité de l’environnement de l’information en ligne » à travers les médias générés par l’IA et la désinformation produite en masse.
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« Ce changement se produit à une vitesse et à une échelle jamais vues auparavant. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre avant d’agir », a déclaré Joly, selon une copie de ses propos. Elle a qualifié la déclaration de « mesure concrète vers l’établissement de normes mondiales en matière de désinformation, de désinformation et d’intégrité de l’information ».
La déclaration définit l’intégrité de l’information comme un système qui garantit que les personnes peuvent accéder à des informations exactes et être exposées à une variété d’idées.
Il fait des médias d’information un outil de lutte contre la désinformation. Les signataires se sont engagés à promouvoir « l’accès des utilisateurs à divers contenus en ligne, y compris aux sources nationales et internationales d’actualités et d’informations », et à « promouvoir et respecter le pluralisme des médias et du journalisme, et à protéger l’accès au contenu médiatique comme mesure de lutte contre la désinformation ».
Ils ont également promis de ne pas restreindre « indûment » les droits humains en ligne, « en particulier » la liberté d’expression. Cela signifie qu’ils s’abstiendront, sous couvert de lutter contre la désinformation, de « bloquer ou restreindre l’accès à Internet, de porter atteinte à la vie privée, d’intimider, de harceler ou d’abuser des journalistes, des chercheurs et des défenseurs des droits de l’homme, d’entraver leur capacité d’agir librement, ou de criminaliser ou d’abuser des journalistes, des chercheurs et des défenseurs des droits de l’homme ». punissant autrement l’exercice du droit à la liberté d’expression en ligne.
La déclaration indique également que les signataires « invitent » les plateformes à prendre des mesures, notamment sur la transparence des algorithmes.
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