Le Canada impose de nouvelles sanctions à l’Iran contre les drones pour la Russie et les violations des droits de l’homme

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Le Canada a imposé de nouvelles sanctions à l’Iran, ciblant des personnes impliquées dans des violations présumées des droits de l’homme et des entreprises qu’il accuse d’avoir fourni à la Russie des drones à utiliser en Ukraine, a déclaré mercredi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Il s’agit du cinquième ensemble de sanctions que le Canada a imposées à l’Iran cette année. Il vise six personnes et deux entités, Shahed Aviation Industries et Qods Aviation Industries, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

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Le ministère a déclaré que Shahed Aviation produit des drones utilisés par les forces russes pour attaquer les civils et les infrastructures ukrainiennes, tandis que Qods Aviation fabrique des drones pour les mouvements militaires et armés iraniens comme le Hezbollah et développe des drones qui sont exportés vers la Russie pour être utilisés en Ukraine.

« Le Canada n’hésitera pas à utiliser tous les outils diplomatiques à sa disposition pour répondre aux agressions du régime iranien, que ce soit en Iran ou à l’étranger », a déclaré la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly dans un communiqué.

Les États-Unis ont imposé mardi des sanctions à des personnes et à des entreprises, dont Shahed Aviation, qu’ils accusent d’être impliqués dans la production ou le transfert de drones iraniens qui ont été utilisés par la Russie en Ukraine.

Téhéran a reconnu pour la première fois ce mois-ci avoir fourni à Moscou des drones mais a déclaré qu’ils avaient été envoyés avant la guerre en Ukraine.

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Les sanctions de mercredi visent également des responsables que le Canada a accusés d’avoir participé à la répression des manifestants en Iran, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

Le Canada a imposé une série de sanctions contre l’Iran pour des violations présumées des droits de l’homme, notamment la mort de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans alors qu’elle était détenue par la police des mœurs iranienne.

L’Iran, qui a déclaré qu’Amini était décédée en raison de conditions médicales préexistantes, a accusé les États occidentaux d’essayer d’exploiter les protestations contre son cas pour déstabiliser le régime clérical en place depuis la révolution islamique de 1979.

(Reportage de Chris Gallagher à Washington; édité par Philippa Fletcher)

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