Le Canada exhorte à mettre un terme à l’escalade de la violence alors qu’Israël est soupçonné d’avoir mené une frappe aérienne contre l’Iran

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OTTAWA — Le premier ministre appelle à une désescalade des tensions au Moyen-Orient, bien qu’il se soit abstenu vendredi de condamner Israël pour une frappe de représailles présumée en Iran contre laquelle le Canada avait déconseillé.

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Justin Trudeau a déclaré que le Canada condamnait l’attaque de missiles « absolument irresponsable » de l’Iran contre Israël au cours du week-end, affirmant qu’elle créait le danger d’une nouvelle escalade.

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Il a une fois de plus appelé à davantage d’aide humanitaire dans la bande de Gaza et à ce que le groupe militant Hamas dépose les armes et libère les otages israéliens.

La ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly a également cosigné une longue déclaration qui aborde la guerre entre Israël et le Hamas, la situation humanitaire à Gaza et les attaques contre des navires au large des côtes du Yémen.

La déclaration a été publiée en Italie par les ministres des Affaires étrangères du G7, qui représente des pays riches partageant les mêmes idées, comme les États-Unis et la France.

Les ministres ont également condamné l’Iran pour avoir attaqué Israël et ont pris note des informations selon lesquelles Israël serait à l’origine d’une attaque de drone sur une base aérienne majeure en Iran plus tôt vendredi.

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Les deux pays sont engagés dans une guerre par procuration depuis des décennies, mais l’Iran a frappé directement Israël pour la première fois samedi en représailles à ce qu’il croyait être une attaque israélienne contre son ambassade en Syrie.

Le Canada, les États-Unis et d’autres pays ont exhorté Israël à ne pas riposter, mais le gouvernement israélien a insisté sur le fait qu’il attaquerait l’Iran.

Trudeau, qui tenait une conférence de presse vendredi à Victoria, a déclaré que les ministres du G7 étaient d’accord sur le fait que « tout doit être fait pour empêcher une nouvelle escalade dans la région » et a réitéré son soutien à une solution à deux États.

« C’est la seule solution à long terme pour la paix et la stabilité dans la région : un Israël pacifique, sûr et démocratique vivant aux côtés d’un État palestinien pacifique, sûr et démocratique », a-t-il déclaré.

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