Le Canada est « très favorable » à l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN, selon Trudeau

La Russie les a mis en garde contre leur adhésion, des responsables affirmant que la Russie réagirait par des mesures de représailles qui entraîneraient des « conséquences militaires et politiques ».

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OTTAWA — Le premier ministre Justin Trudeau affirme que le Canada est « très favorable » à l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN.

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Chacun des pays a exprimé son intérêt à faire partie de l’alliance militaire défensive depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février.

Le parlement finlandais pourrait prendre une décision fin mai, suivie de la Suède dans les semaines qui suivront, avant le sommet de l’OTAN des 29 et 30 juin à Madrid, en Espagne.

La Russie les a mis en garde contre l’adhésion, les responsables affirmant que cela ne contribuerait pas à la stabilité en Europe et que la Russie réagirait par des mesures de représailles qui entraîneraient des « conséquences militaires et politiques » pour Helsinki et Stockholm.

Le président Vladimir Poutine a déclaré que le refus de l’Ukraine de promettre de ne pas rejoindre l’OTAN faisait partie des raisons de l’invasion.

La Finlande partage la plus longue frontière de l’Union européenne avec la Russie, une frontière de 1 340 kilomètres.

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La semaine dernière, le gouvernement finlandais a publié un rapport de sécurité aux législateurs abordant les avantages et les inconvénients d’une éventuelle adhésion, en se concentrant sur les menaces d’approvisionnement, les effets économiques, la cybersécurité et les menaces hybrides.

Le parti au pouvoir en Suède a lancé un examen des options de politique de sécurité avec un rapport final attendu le 31 mai.

Le Canada, sous la direction de l’ancien premier ministre Stephen Harper, a soutenu l’entrée de l’Ukraine dans l’alliance de l’OTAN lors de son sommet de 2008, mais cette candidature a été bloquée.

Début avril, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a interpellé les anciens dirigeants allemand et français – Angela Merkel et Nicolas Sarkozy – pour avoir empêché son pays d’adhérer.

L’adhésion aurait pu protéger l’Ukraine de futures attaques russes en vertu de la garantie de défense collective de l’article 5 de l’alliance.

— Avec des reportages supplémentaires de l’Associated Press

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