Le produit intérieur brut devrait enregistrer des baisses trimestrielles consécutives au début de 2023, selon un panel d’économistes
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Une courte récession technique au Canada est devenue le scénario consensuel des économistes.
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Le produit intérieur brut devrait enregistrer des baisses trimestrielles consécutives au début de 2023, selon une enquête Bloomberg auprès de 26 économistes qui a eu lieu entre le 4 et le 11 novembre. C’est la première fois de mémoire récente que deux trimestres consécutifs de contraction sont le cas de base.
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« La Banque du Canada dit qu’elle essaie d’équilibrer les risques de resserrement insuffisant et excessif, mais ce navire a peut-être déjà mis les voiles », a déclaré par courriel Royce Mendes, responsable de la stratégie macro chez Desjardins Marchés des capitaux. « Les impacts de la hausse des taux d’intérêt pousseront probablement le pays dans la récession. »
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Selon les estimations médianes de l’enquête, l’économie canadienne devrait se contracter de 0,5 % en rythme annualisé au cours des trois premiers mois de 2023 et de 0,6 % au deuxième trimestre. Mendes prévoit un ralentissement un peu plus profond, l’économie étant sur le point de se contracter de 1,3 % en moyenne au premier semestre de cette année.
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La plupart des économistes s’attendent toujours à des perspectives d’atterrissage en douceur, le Canada renouant avec la croissance au second semestre. L’économie devrait croître en moyenne de 0,6 % en 2023 et de 1,7 % en 2024.
Le taux de chômage devrait atteindre 6,4 % en 2023, ce qui serait encore inférieur à la moyenne de la dernière décennie. La Banque du Canada devrait mettre fin à son cycle de resserrement au début de l’année prochaine, le taux directeur du financement à un jour atteignant 4,25 %, contre 3,75 % aujourd’hui.