La Gendarmerie royale du Canada (GRC) est à la recherche d’une solution d’actifs numériques pour faciliter la saisie et le stockage de crypto-monnaie et de jetons non fongibles (NFT). Un appel d’offres a été ouvert pour les candidatures le 10 août. Comme le dit l’annonce de l’appel d’offres :
« Le développement d’une solution de référentiel centralisé permettrait aux policiers de saisir ces actifs de manière conviviale, tout en offrant une sécurité importante pour empêcher le vol desdits actifs lors de leur stockage. »
Il y a dix-sept points, réclamés par la GRC au futur référentiel. Parmi eux se trouvent la capacité de traiter les transactions pour les 20 principales chaînes de blocs de crypto-monnaie par capitalisation boursière et évolutivité pour prendre en charge de nouvelles chaînes de blocs à l’avenir. La GRC a également l’intention d’accorder l’accès à ses données aux utilisateurs qui en ont besoin. En ce qui concerne les NFT, la police juge actuellement nécessaire de permettre la détention d’Ethereum, Solana et Polygon générés non fongibles.
D’autres fonctionnalités à inclure dans le référentiel tiennent compte des problèmes de sécurité, tels que la protection des clés privées, le processus d’élimination sécurisé et la vérification automatisée quotidienne. Une application mobile native sera développée sur Android.
En rapport: Les Canadiens sont « faiblement incités » à utiliser une CBDC : Banque du Canada
Récemment, les forces de l’ordre canadiennes ont commencé à utiliser un logiciel spécialisé de Chainalysis pour retracer la cryptographie tout en enquêtant sur les cybercrimes. La police locale a désormais la capacité de retracer les transactions de la blockchain, d’identifier les suspects et de déterminer où les fonds ont été déposés.
Pendant ce temps, le nombre de Canadiens détenant du Bitcoin est passé de 13,1 % en 2021 à 10,1 % en 2022.
Revue: Risque de dépôt. Que font vraiment les échanges cryptographiques avec votre argent ?