Une femme allègue que pendant qu’il travaillait dans le nord du Canada, Johannes Rivoire, aujourd’hui âgé de 93 ans, l’a agressée sexuellement entre 1974 et 1979 alors qu’elle était une jeune fille
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PARIS – La France a reçu une demande du Canada pour extrader le prêtre catholique à la retraite Johannes Rivoire afin qu’il puisse faire face à une accusation d’abus sexuels lorsqu’il travaillait dans le nord du Canada, a déclaré une source diplomatique française.
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Des membres de la communauté inuite du Canada prévoient de faire pression sur le pape François lors de sa visite vendredi pour aider à ramener Rivoire au Canada.
« Une demande d’extradition concernant M. Johannes Rivoire a été transmise à la France par les autorités judiciaires canadiennes », a déclaré la source diplomatique à Reuters. « Cette demande est actuellement traitée par le ministère de la Justice, qui a demandé aux autorités canadiennes des informations supplémentaires. »
Il n’était pas clair quelles informations la France recherche ou quand le Canada a fait la demande.
Le ministère de la Justice du Canada n’a pas pu être joint dans l’immédiat pour commenter. Il a précédemment refusé de dire s’il avait demandé à la France d’extrader Rivoire, affirmant que ces demandes étaient confidentielles.
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Le traité d’extradition entre le Canada et la France stipule qu’aucun pays n’est tenu d’extrader ses propres ressortissants.
Rivoire, 93 ans, est accusé d’agression sexuelle liée à son travail dans les paroisses du nord pour la congrégation catholique des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée. L’accusation contre Rivoire, qui vit à Lyon, en France, a été portée par la police canadienne en février.
Une femme allègue que Rivoire l’a agressée sexuellement entre 1974 et 1979 alors qu’elle était une jeune fille. Ni l’accusation ni aucune allégation contre Rivoire n’ont été prouvées devant le tribunal.
Les Inuits ont longtemps allégué que Rivoire avait abusé sexuellement d’enfants pendant son travail dans le nord du Canada des années 1960 à 1993. Rivoire n’a pas répondu à une demande de commentaires de Reuters.
Lors de sa visite au Canada, le pape François a l’intention de s’excuser pour les mauvais traitements infligés aux enfants autochtones dans les écoles gouvernementales en grande partie dirigées par l’Église catholique.