Le Canada annonce un plafond de deux ans pour les admissions d’étudiants internationaux

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MONTRÉAL — Le ministre de l’Immigration, Marc Miller, annonce un plafond de deux ans sur les admissions d’étudiants internationaux.

Le ministre espère que ce plafond donnera aux gouvernements fédéral et provincial le temps de freiner un système qui, selon lui, profite des frais de scolarité élevés des étudiants internationaux tout en offrant, dans certains cas, une éducation médiocre.

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Le nombre de visas d’étudiants étrangers a triplé en une décennie au Canada pour atteindre plus d’un million, exacerbant une grave pénurie de logements dans le pays.

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Miller dit que le gouvernement interdira également aux étudiants des écoles qui suivent un modèle public privé d’accéder à des permis de travail de troisième cycle à compter du 1er septembre.

Et dans quelques semaines, les permis de travail ouverts ne seront disponibles que pour les conjoints des étudiants inscrits à des programmes de maîtrise et de doctorat, ainsi qu’à des programmes professionnels comme la médecine et le droit.

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Cette annonce intervient après des mois de pressions exercées sur le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau pour qu’il prenne des mesures plus fermes contre les collèges soupçonnés d’exploiter les étudiants étrangers, qui doivent payer en moyenne cinq fois plus que les Canadiens.

Le nombre de titulaires de permis d’études internationaux a atteint 1 028 850 à la fin décembre, selon le bureau de Miller.

Miller a déjà promis un cadre d’institutions désignées qui donnerait la priorité aux visas pour les écoles postsecondaires offrant une éducation de meilleure qualité et des soutiens adéquats, y compris le logement, qui entrerait en vigueur cet automne.

Il a également doublé les exigences financières pour les nouveaux demandeurs de permis d’études. Les candidats célibataires doivent désormais prouver qu’ils disposent de 20 635 $, en plus de leurs frais de scolarité et de déplacement de la première année.

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Miller a déclaré que certaines provinces seront plus touchées que d’autres par le changement. Plus de la moitié du million d’étudiants existants se trouvent en Ontario, et son bureau a également signalé précédemment que la Nouvelle-Écosse et la Colombie-Britannique connaissaient des augmentations explosives.

Le plafond entraînera une réduction globale de 35 pour cent des nouveaux visas d’études cette année, bien que certaines provinces, dont l’Ontario, connaîtront une réduction de 50 pour cent ou plus.

L’éducation internationale apporte chaque année plus de 22 milliards de dollars à l’économie canadienne et soutient plus de 200 000 emplois, selon le bureau de Miller. Mais l’afflux d’étudiants étrangers a aggravé la pénurie de logements, laissant nombre d’entre eux sans logement convenable.

Rapports supplémentaires de Bloomberg

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