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OTTAWA — L’économie canadienne a affiché un gain d’emplois étonnamment important en novembre, faisant baisser le taux de chômage et les heures travaillées jusqu’aux niveaux d’avant la pandémie, selon les données de vendredi, mais les économistes disent qu’il est peu probable que les prévisions de la Banque du Canada changent en raison des inquiétudes suscitées par un nouvelle variante du coronavirus.
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L’économie canadienne a créé 153 700 emplois nets en novembre, bien au-dessus des attentes des analystes de 35 000, tandis que le taux de chômage a chuté à 6,0 %, dépassant une estimation consensuelle de 6,6 % et se rapprochant du taux de chômage de 5,7 % de février 2020, Statistique Canada mentionné.
« Je pense que le marché du travail est plus serré que la Banque du Canada ne l’a laissé entendre », a déclaré Derek Holt, vice-président de l’économie des marchés des capitaux à la Banque Scotia, soulignant les gains salariaux, qui se sont accélérés à 3,0% sur l’année, contre 2,1% en octobre. .
«Nous avons 186 000 emplois au-dessus des niveaux d’avant la pandémie. Ainsi, le récit de la Banque du Canada selon lequel nous avons encore une piste, en termes de reprise du marché du travail, semble plus faible pour le moment », a ajouté Holt.
La Banque du Canada a signalé en octobre qu’elle pourrait commencer à augmenter les taux dès avril 2022. Depuis lors, des inondations massives en Colombie-Britannique ont entravé le commerce via Vancouver et la variante du coronavirus Omicron est devenue une nouvelle menace mondiale.
Ces facteurs créent de l’incertitude pour la banque centrale et il est peu probable qu’elle change sensiblement de ton dans sa décision de taux la semaine prochaine, ont déclaré les économistes.
« Si nous n’avions pas la variante apportant une certaine incertitude sur les perspectives, je pense que presque tous les systèmes seraient en place pour que la Banque commence à resserrer les points assez tôt en 2022 », a déclaré Doug Porter, économiste en chef chez BMO Marchés des capitaux.
L’emploi au Canada a augmenté tant dans le secteur des services que dans celui de la production de biens, et les gains ont été répartis à peu près également entre le travail à temps plein et le travail à temps partiel. Le nombre total d’heures travaillées a augmenté de 0,7%, revenant pour la première fois aux niveaux d’avant la pandémie.
Le dollar canadien s’échangeait en hausse de 0,4 % à 1,2760 par rapport au billet vert, ou 78,37 cents américains.