Le Cabinet se concentrera sur les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis lors de la dernière journée de sa retraite

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Les relations canado-américaines ont occupé le devant de la scène lors de la retraite du cabinet fédéral à Halifax mardi, alors que le premier ministre Justin Trudeau et son équipe concluaient la troisième et dernière journée de leurs réunions annuelles de fin d’été.

Il y a huit mois, Trudeau a lancé une nouvelle approche de l’Équipe Canada, rétablissant le plan de match amorcé sous la première présidence de Donald Trump. Cela incluait une pression tous azimuts sur les intérêts canadiens auprès de ceux qui avaient de l’influence autour de Trump, y compris les républicains au Congrès, les gouvernements des États et les chefs d’entreprise.

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Les quatre années tumultueuses du mandat de Trump à la Maison-Blanche ont été difficiles pour le Canada, car il a forcé une renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain et imposé des tarifs punitifs sur l’acier et l’aluminium canadiens.

Le Canada et les États-Unis ont ensuite conclu un accord pour mettre fin aux tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium.

Le Canada cherche à consolider ses intérêts en prévision d’une éventuelle victoire de Kamala Harris en novembre, mais même si la vice-présidente l’emporte, les irritants et le protectionnisme américain demeurent en jeu.

La présidente du Conseil du Trésor, Anita Anand, discutant mardi des efforts visant à collaborer avec les États-Unis pour éliminer les obstacles à la frontière, a déclaré que le Canada doit être prêt à faire face à n’importe quel scénario.

« Nous entreprenons ce travail parce que nous savons qu’il est important de maintenir une relation commerciale très forte avec les États-Unis, peu importe qui est à la Maison Blanche », a-t-elle déclaré.

Anand a noté que des marchandises d’une valeur d’environ 3,3 milliards de dollars traversent la frontière canado-américaine chaque jour.

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Même si les libéraux partagent une grande partie de l’idéologie — et même des mots politiques à la mode — avec Harris et les démocrates, la relation n’est pas toujours harmonieuse.

Les tarifs américains sur le bois d’œuvre canadien demeurent un important point de désaccord entre les deux pays. Imposés en 2017, ces tarifs demeurent en vigueur malgré les multiples contestations canadiennes. Plus tôt ce mois-ci, le gouvernement Biden-Harris a décidé de les augmenter.

Les Américains ont également fait pression sur le Canada pour qu’il résolve des problèmes intérieurs à plusieurs reprises au cours des dernières années, depuis les blocages aux postes frontaliers par les membres du Freedom Convoy en 2022, la possibilité d’une grève de l’Agence des services frontaliers du Canada en juin et, plus récemment, l’arrêt de travail dans les chemins de fer canadiens qui a fermé le Canadien National et le Canadien Pacifique à Kansas City la semaine dernière.

Le Canada a également pris des mesures pour renforcer les défenses de son secteur automobile et apaiser les Américains lundi, en annonçant qu’il égalerait les États-Unis sur les droits de douane appliqués aux véhicules électriques fabriqués en Chine.

Le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, qui s’est rendu au cabinet dimanche soir en grande partie pour discuter de la Chine, a déclaré que les États-Unis ne diraient pas au Canada ce qu’il doit faire, mais a reconnu qu’une coopération étroite serait utile.

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« Le Canada prendra ses propres décisions, mais les États-Unis croient qu’un front uni et une approche coordonnée sur ces questions profiteront à nous tous », a-t-il déclaré.

L’imposition d’un tarif de 100 % sur les véhicules électriques, annoncée par le président Joe Biden, n’a pas été une surprise, mais la décision du Canada d’appliquer un tarif de 25 % sur les produits en acier et en aluminium était un peu moins certaine. Le Canada étudie également la possibilité d’appliquer les tarifs prévus par les États-Unis sur une multitude d’autres produits en provenance de Chine, notamment les batteries et les pièces de batteries pour véhicules électriques, les minéraux essentiels, les semi-conducteurs et les panneaux solaires.

Lundi soir, le cabinet a rencontré CJ Mahoney, l’ancien représentant adjoint au commerce des États-Unis qui a dirigé les négociations sur le nouvel ALÉNA pour la Maison Blanche il y a six ans, et Steve Verheul, l’ancien négociateur commercial en chef du Canada qui a dirigé ces négociations pour Trudeau et les libéraux.

Le programme du mardi comprend une conversation avec l’actuelle ambassadrice du Canada à Washington, Kirsten Hillman, ainsi qu’avec deux anciens ambassadeurs, Frank McKenna et David MacNaughton.

Les États-Unis demeurent le principal partenaire commercial du Canada, représentant plus des trois quarts des exportations canadiennes l’année dernière.

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