Contenu de l’article
OTTAWA — L’organisme de réglementation bancaire du Canada a annoncé avoir retardé d’un an un changement de règle établi par les normes bancaires internationales.
Le Bureau du surintendant des institutions financières affirme que le retard dans la mise en œuvre d’une augmentation des exigences minimales de capital lui donnera le temps d’évaluer la rapidité avec laquelle d’autres pays procèdent aux changements.
Le secteur bancaire canadien craint que le BSIF n’agisse plus rapidement que les régulateurs américains et d’autres dans la mise en place des nouvelles règles, ce qui désavantagerait les banques canadiennes.
Les règles établies par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire visent à fixer et à normaliser les planchers de fonds propres internationaux afin d’assurer davantage de stabilité et de comparabilité dans le secteur bancaire.
Les règles stipulent que la modélisation interne des actifs d’une banque, une fois pondérée en fonction du risque, ne peut pas descendre en dessous d’un seuil donné.
Recommandé par la rédaction
-
Le chef du BSIF défend l’examen des risques « non financiers » dans les banques canadiennes
-
Les banques réduisent les prêts hypothécaires à très long terme, selon le directeur du BSIF
Selon Peter Routledge, directeur général du BSIF, l’adoption uniforme dans toutes les juridictions est essentielle au succès des réformes afin que l’équilibre concurrentiel prévale.
Partagez cet article sur votre réseau social