Le BSIF laisse inchangée la simulation de crise hypothécaire comme coussin de sécurité contre la croissance du risque

Contenu de l’article

L’organisme de réglementation bancaire fédéral du Canada laisse inchangé le test de résistance pour les prêts hypothécaires non assurés, invoquant l’incertitude économique et les vulnérabilités croissantes du système financier.

Contenu de l’article

Le Bureau du surintendant des institutions financières a déclaré jeudi que le taux d’admissibilité minimum – un tampon qui garantit qu’un emprunteur sera toujours en mesure de payer l’hypothèque si les taux d’intérêt augmentent – ​​resterait le plus élevé entre le taux du contrat hypothécaire plus deux pour cent, ou 5,25 pour cent.

Contenu de l’article

Le BSIF a ajouté qu’il examinerait en janvier la ligne directrice B-20, le manuel de l’organisme de réglementation sur les pratiques de souscription de prêts hypothécaires résidentiels, qui comprend le taux minimal admissible. Jusque-là, le BSIF prévoit de maintenir le test de résistance, bien qu’il ait noté que l’environnement économique pourrait apporter «un changement plus immédiat».

« En période d’incertitude économique avec des vulnérabilités croissantes, le (taux d’admissibilité minimum) a été et continue d’être un outil clé pour soutenir une souscription hypothécaire saine », a déclaré le surintendant adjoint du BSIF, Tolga Yalkin, dans un communiqué de presse accompagnant les détails.

Contenu de l’article

Le BSIF a ajouté qu’une bonne marge de sécurité était en place pour s’assurer que les emprunteurs puissent faire face aux versements hypothécaires en cas de chocs financiers négatifs comme une perte d’emploi ou une diminution des revenus, des frais d’intérêts hypothécaires plus élevés et des dépenses de logement plus élevées.

Avant l’annonce, il y avait eu des spéculations selon lesquelles la mesure politique pourrait être assouplie, car la hausse des taux d’intérêt a maintenant poussé le taux d’admissibilité au-dessus de 8% pour certains emprunteurs et les défauts de paiement hypothécaires restent faibles dans tout le pays.

Le directeur du BSIF, Peter Routledge, a jeté de l’eau froide sur l’idée, affirmant qu’il y avait un grand risque à spéculer sur le cycle des taux hypothécaires et que le taux minimum admissible constituait un important coussin de sécurité.

Le BSIF évaluera les effets de ses directives sur le marché et se dit prêt à apporter des modifications aux politiques en cas de besoin.

• Courriel : [email protected] | Twitter:

Source link-31