Alors que tous les regards sont tournés vers Vision Pro, Apple travaille depuis longtemps sur du matériel qui ferait ressembler le PDSF du casque AR à de la monnaie de poche : une voiture autonome de 100 000 $.
La soi-disant Apple Car n’arrivera pas de sitôt – aux dernières nouvelles, elle avait été repoussée à 2026 au plus tôt – mais la société continue d’y travailler en coulisses. Plus tôt ce mois-ci, il a été rapporté qu’Apple avait augmenté le nombre de voitures d’essai de deux pour le porter à 68 – ce qui reste du petit fret comparé à Zoox, Waymo et Cruise, qui en ont des centaines chacun, mais qui progressent néanmoins.
Contrairement aux véhicules conventionnels où les sièges sont fixes, le rêve de l’Apple Car serait de permettre aux sièges de pivoter, de glisser et de s’incliner dans différentes positions pendant que le véhicule vous conduit.
Mais cela pose un problème pour les airbags. Dans les voitures à sièges fixes, les constructeurs peuvent avoir une assez bonne idée de l’endroit où se trouvera votre tête en cas d’accident. C’est beaucoup plus difficile à prévoir avec des sièges flexibles.
Il semble qu’Apple ait réfléchi à ce dilemme. Un brevet repéré par Patently Apple montre une solution, dans laquelle les airbags sont stockés sous les sièges plutôt que sur les surfaces intérieures. En d’autres termes, le siège auquel vous faites face abritera l’airbag qui, espérons-le, vous sauvera la vie en cas d’accident.
« Le système comprend un système de capteurs configuré pour détecter un événement imminent, détecter un occupant faisant face au siège et détecter un objet rangé sous le siège », indique le résumé du brevet. « Le système comprend également un airbag (par exemple, un dispositif de retenue) configuré pour se déployer depuis le siège, restreindre le mouvement de l’occupant face au siège et restreindre le mouvement de l’objet rangé sous le siège. »
C’est certainement bien que les entreprises réfléchissent à ces problèmes. Mais avec des accidents de voitures sans conducteur qui font encore occasionnellement l’actualité, même avec un déploiement de tests extrêmement limité, l’idée d’éloigner les passagers de tout type de commande manuelle avec des sièges flexibles semble risquée.
En effet, même s’il avait déjà été suggéré que l’Apple Car n’aurait aucune commande manuelle, cela aurait été mis de côté pour le moment. Dans cet esprit, il est possible que ce brevet ne concerne pas une voiture Apple de première génération plus conventionnelle, mais pour un an plus tard, lorsque les voitures autonomes auront prouvé qu’on pouvait leur faire confiance sur toutes les routes américaines.