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Le bonheur au travail a diminué en mai, mais pourrait rebondir si davantage de Canadiens profitent des avantages estivaux, suggèrent deux rapports.
Le score national de bonheur au travail du Canada était de 6,6 sur 10, en baisse de 0,2 point par rapport à avril, selon le rapport mensuel d’Automatic Data Processing Inc. Indice Bonheur@Travail.
«L’indice de mai révèle un contraste frappant avec les gains enregistrés le mois dernier», a déclaré Heather Haslam, vice-présidente du marketing chez ADP Canada, dans un communiqué. « Alors que les travailleurs canadiens considèrent la crise économique comme un facteur de stress quotidien, les employeurs doivent rester conscients de la manière dont les facteurs externes peuvent avoir une incidence sur le bien-être de leur main-d’œuvre. Diriger avec empathie et encourager une communication ouverte peut aider à soutenir les employés lorsque les niveaux de stress sont élevés.
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L’indicateur principal et les quatre indicateurs secondaires – y compris l’équilibre travail-vie personnelle et les avantages sociaux – ont tous diminué dans l’indice de mai.
Les travailleurs de la génération Z étaient le seul groupe démographique d’âge à obtenir des résultats plus élevés, tandis que les scores du Québec et de la Colombie-Britannique sont restés les mêmes, mais ce sont les seules régions géographiques à ne pas connaître de baisse.
« Ces résultats constituent un rappel précieux pour communiquer régulièrement avec votre personnel et réévaluer les structures de soutien existantes, dans le but de cultiver un environnement stimulant qui favorise la croissance des employés, tant sur le plan personnel que professionnel », a déclaré Haslam.
Alors que le bonheur au travail a chuté en mai, les mois d’été pourraient contribuer à un rebond. En 2023, juillet et août ont tous deux vu des augmentations sur l’échelle Happiness@Work, le score d’août de 6,8 égalant le score le plus élevé jamais enregistré.
De plus, une nouvelle enquête menée par la société de logiciels RH Dayforce Inc. révèle que de plus en plus d’entreprises canadiennes adoptent la flexibilité du lieu de travail pendant les mois d’été, comme la réduction des heures de travail le vendredi et les options de travail à distance.
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L’enquête indique que 55 pour cent des personnes interrogées ont indiqué que leur lieu de travail offre une sorte de modalités de travail flexibles et 82 pour cent ont déclaré que ces modalités les aidaient à lutter contre l’épuisement professionnel.
Alors que 73 pour cent ont déclaré qu’ils appréciaient les options, 86 pour cent des répondants craignaient de ne pas pouvoir profiter des avantages, soit parce qu’ils étaient trop occupés, soit parce qu’ils n’avaient personne pour les remplacer.
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