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Il donne également une histoire fictive de la chute de l’Union soviétique – n’accordant aucun crédit aux Balkans, au peuple russe, à Gorbatchev, aux exécutions de masse et à la faim nationale aux mains de Staline, ou à la corruption de Staline *du* socialisme lui-même – et attribue la effondrement total au concept même de socialisme. Par ce je
Il donne également une histoire fictive de la chute de l’Union soviétique – n’accordant aucun crédit aux Balkans, au peuple russe, à Gorbatchev, aux exécutions de masse et à la faim nationale aux mains de Staline, ou à la corruption de Staline *du* socialisme lui-même – et attribue la effondrement total au concept même de socialisme. Par cette logique, l’Union soviétique est tombée parce qu’elle nourrissait les pauvres.
C’est la preuve corrompue qu’il utilise pour prétendre que nous ne devrions pas avoir de programmes d’aide sociale. Il n’étend PAS cela à des points de discussion contre les subventions énergétiques, les subventions pharmaceutiques, et ne discute même pas des subventions agricoles qui ont eu lieu lorsqu’il était secrétaire à l’Agriculture. Il ne mentionne pas que la Russie a utilisé des tactiques similaires pour manipuler les marchés mondiaux du pétrole, et même si ces subventions en Amérique ont coûté beaucoup plus d’argent que les bons d’alimentation pour la classe ouvrière.
Benson ne s’oppose pas au New Deal en pointant du doigt un plateau du PIB, une augmentation du chômage ou une dégradation corrélée du « caractère national » – simplement en soulignant qu’il se rapproche du socialisme. Il ne fait aucun effort pour démontrer que la version stalinienne du socialisme et les nouveaux accords de Roosevelt sont équivalentes, il prend simplement la similitude pour acquise sous le terme générique de « socialisme ».
Son tour de l’histoire américaine est tout aussi imparfait. Il oublie la stagnation économique qui s’est produite à la fin du XIXe siècle lorsque le capitalisme a mis l’argent de l’Amérique entre les mains des familles des chemins de fer et des banques, et la redistribution législative dont les démocrates et les républicains ont universellement convenu qu’elle devait se produire pour que notre nation se développe.
Il y a une raison pour laquelle Reagan s’est éloigné de ces points de vue extrémistes vers la fin du mandat de Benson en tant que secrétaire à l’Agriculture. Reagan croyait que le bien-être avait des limites – pas des défauts existentiels. Il croyait que l’Amérique avait distancé la Russie en *prenant soin* de son peuple – et non en refusant de le faire. La religion de Benson prêche souvent que les forces du mal prennent l’apparence du bien, appelant les membres à adopter des perspectives multiples, à penser de manière critique et à éviter d’être trompés. Ce livre ne suit pas ce conseil. Pour les millions de saints des derniers jours qui admirent la sagesse théologique de Benson, il est important de noter que sa sagesse économique a eu du mal à suivre le rythme.
Peut-être que la meilleure lecture que l’on puisse trouver dans cette brochure sont les citations de Frédéric Bastiat, mais ce que n’importe quel philosophe français du 19ème siècle aurait sans doute été prompt à souligner, c’est que refuser de nourrir les pauvres a eu une conséquence ou deux pour au moins une aristocratie . Hum. Autant lire seul La Loi de Bastiat.
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