Le blocus frontalier à Coutts, en Alberta, s’enfonce malgré l’assouplissement des restrictions COVID

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Les manifestants restent retranchés au poste frontière international de Coutts avec le week-end sur le pont.

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Aucun trafic ne s’est déplacé vers le nord ou le sud après les deux blocages – au poste frontalier sur l’autoroute 4 et près de Milk River sur l’autoroute 4 et l’autoroute 501 – depuis mardi, lorsque le premier ministre Jason Kenney a annoncé l’abrogation du passeport vaccinal de l’Alberta.

L’abrogation était inférieure à la levée complète des restrictions provinciales, en plus des restrictions fédérales, réclamaient les manifestants. La manifestation illégale a duré 14 jours vendredi.

« Les manifestants de Coutts ont indiqué qu’ils cherchaient un retrait unilatéral de tous les mandats de verrouillage et de vaccination en solidarité avec les manifestants à travers le pays », a déclaré Chad Williamson, un avocat représentant les organisateurs du blocus.

Le blocus a commencé le 29 janvier, en soutien au « Freedom Convoy », qui engorge Ottawa depuis deux semaines. À l’origine, la manifestation concernait les mandats de vaccination pour les camionneurs, mais elle s’est depuis développée pour inclure la suppression de toutes les restrictions et mandats provinciaux et fédéraux.

La GRC de l’Alberta a déclaré que la situation n’avait pas beaucoup changé depuis jeudi, lorsqu’elle avait distribué sept contraventions pour avoir bloqué l’accès à l’autoroute et que « ces efforts d’application se poursuivront ».

L’opposition du NPD, entre autres, a demandé que des mesures plus rapides soient prises pour désamorcer ou mettre fin aux blocages. Plus tôt cette semaine, Sonya Savage, ministre de la Justice et solliciteure générale de l’Alberta, a indiqué que plusieurs lois provinciales ainsi que le Code criminel fédéral peuvent être utilisés pour l’application, mais que c’était à la discrétion de la GRC.

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La police fait pression pour mettre fin pacifiquement au blocus illégal.

Des blocages ont également vu le jour à d’autres points de passage importants, notamment la fermeture des principaux points d’entrée à Windsor, en Ontario, et à Emerson, au Manitoba. Ford, Toyota et GM ont annoncé jeudi qu’ils fermaient certaines usines et réduisaient les heures dans d’autres en raison de problèmes de chaîne d’approvisionnement.

Vendredi, la Cour suprême de l’Ontario accordé une injonction pour empêcher les manifestants de bloquer le passage frontalier du pont Ambassador à Windsor, tandis que le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a déclaré l’état d’urgence en réponse au blocus. Il a promis des conséquences « sévères » pour les manifestants qui ne partiraient pas.

Kenney, à ce stade, n’a pas demandé d’injonction ni déclaré l’état d’urgence.

— Avec des fichiers de La Presse Canadienne

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