jeudi, février 13, 2025

L’avocat de Trump conteste les accusations de rétribution des démocrates, soulignant que le DOJ se concentre sur la lutte contre la criminalité.

Lors de son audience de confirmation, Todd Blanche a défendu sa candidature au poste de procureur général adjoint, rejetant les accusations de rétribution politique. Il a promis que sa prise de décision serait libre de toute influence politique, soulignant les dangers d’un usage abusif du pouvoir judiciaire. Avec une expérience en tant que procureur fédéral, il s’engage à lutter contre les gangs et le terrorisme, tout en respectant la neutralité du ministère de la Justice.

Confirmation de Todd Blanche : Un Engagement envers la Justice

WASHINGTON — Lors de son audience de confirmation, Todd Blanche, candidat au poste de procureur général adjoint, a habilement rebuté les tentatives des sénateurs démocrates de qualifier les récentes actions du ministère de la Justice (DOJ) de « rétribution » contre les opposants politiques du président Donald Trump.

Une Vision Claire sur la Neutralité Politique

Blanche a affirmé que la politique n’influencerait en rien ses décisions en tant que numéro deux du DOJ. Il a expliqué au Comité judiciaire du Sénat que son expérience en tant qu’avocat de Trump lui avait fait comprendre comment le pouvoir des procureurs pouvait être utilisé de manière abusive. « Le ministère de la Justice a le potentiel de sauver des vies, tout autant qu’il peut en détruire », a-t-il déclaré avec fermeté lors de sa déclaration d’ouverture.

En évoquant son parcours en tant que procureur fédéral à New York, où il a travaillé contre les gangs violents, Blanche a souligné qu’il n’est « pas un initié de Washington ». S’il est confirmé, il s’engage à « poursuivre la mission commencée le 20 janvier » en luttant contre les gangs et les terroristes.

Le DOJ a déjà intensifié ses efforts contre l’immigration illégale, en prenant des mesures contre les politiques des villes sanctuaires qui entravent l’application des lois sur l’immigration, sous la direction de la procureure générale Pam Bondi.

« Bien que le ministère de la Justice puisse sauver des vies, il peut aussi ruiner des vies. Je garderai toujours ce fait à l’esprit, et la politique ne devrait jamais jouer un rôle dans le ministère de la Justice », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de la neutralité.

Après sa prestation de serment le 5 février, Bondi a émis plusieurs directives, notamment la création d’un groupe de travail sur l’armement, dans lequel Blanche devrait jouer un rôle central s’il est confirmé. Ce groupe examinera les efforts de l’ancien conseiller spécial Jack Smith, ainsi que la coopération entre les fonctionnaires fédéraux et les procureurs locaux.

Lors de l’audience, le sénateur démocrate de l’Illinois, Dick Durbin, a soulevé des préoccupations sur la collecte des noms des agents du FBI impliqués dans les poursuites liées au 6 janvier, insinuant que cela pourrait conduire à des purges politiques. Blanche a réagi en précisant que le DOJ collectait ces noms pour éviter que des situations similaires ne se reproduisent.

Le sénateur Adam Schiff a interrogé Blanche sur les conflits d’intérêts potentiels liés à sa participation au groupe de travail, se demandant s’il se récuserait des enquêtes liées aux affaires sur lesquelles il avait travaillé avec Trump. Blanche a répondu qu’il suivrait les règles établies par les experts du département.

Gail Slater, également candidate pour le poste de procureur général adjoint pour la division antitrust du DOJ, a été interrogée lors de l’audience, bien que l’attention ait largement été focalisée sur Blanche. Ayant représenté Trump lors de son procès criminel à Manhattan et dans diverses affaires fédérales, Blanche a décrit son rôle comme le « meilleur emploi » qu’il ait jamais eu, tout en reconnaissant les impacts néfastes de la politisation de la justice.

- Advertisement -

Latest