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L’autre bout de la laisse de Patricia B. McConnell est une approche de «cause profonde» de la formation et de la propriété des chiens. Dans son poste de comportementaliste animale appliquée, éthologue et amoureuse des chiens de longue date, McConnell examine comment le comportement des chiens est lié au comportement ancestral des canidés (loups) et se compare à nos propres tendances primates. L’utilisation de ces connaissances permettra aux humains de mieux comprendre le comportement des chiens afin de contrôler les chiens et de maintenir un foyer heureux.
Alors que les humains montrent de l’affection et de la compagnie par la proximité, le toucher, les baisers et les câlins, les chiens sont très différents. La proximité, le contact visuel direct, les caresses à la tête et les câlins sont tous des gestes « grossiers » envers les chiens, des gestes qu’ils prennent comme le signe d’un propriétaire affirmant une domination indue. Les chiens, et en particulier les chiens étranges, ne doivent pas être soumis à de tels gestes tant qu’ils ne sont pas complètement familiarisés avec un humain.
Les chiens sont très visuels. Ils sont particulièrement sensibles aux formes ; un propriétaire qui rentre à la maison avec un grand chapeau peut ressembler à une personne complètement différente du propriétaire sans chapeau auquel il est habitué. Ils réagissent également aux différences infimes dans le corps et la posture de leur propriétaire. Une simple inclinaison vers l’avant peut suffire à télégraphier l’agressivité d’un chien. Pour prendre l’agression d’un chien, il faut se pencher en arrière, éviter le contact visuel, se déplacer lentement et maintenir une distance généreuse.
Dans le monde des instructions vocales aux chiens, les propriétaires doivent s’efforcer de maintenir des commandes cohérentes. Par exemple, « Viens » et « Ici, mon garçon, viens » sonnent comme deux choses totalement différentes pour un chien alors que nous comprenons qu’il s’agit de variations de la même commande. Même, la tonalité de volume normale doit être utilisée ; crier après un chien montre à un chien qu’un propriétaire n’est pas en contrôle.
Comme nous, les chiens sont des animaux très socialisés, et cette socialisation doit être comprise. Au cours des premiers mois de la vie d’un chiot, appelée période sensible, il est crucial que le chien soit présenté de manière positive au plus grand nombre d’humains possible, afin de se familiariser avec les propriétaires et les étrangers. Les chiens maltraités ou négligés qui passent leur période sensible sans cette acclimatation développent généralement des problèmes de comportement profonds et souvent incurables.
La dominance est un terme mal compris dans le dressage de chiens. L’auteur recommande contre l’avis de nombreux dresseurs de chiens, c’est-à-dire d’établir une domination sur un chien avec des « renversements alpha » ou une punition. Au lieu de cela, la théorie du « leadership bienveillant » est encouragée, dans laquelle un propriétaire se comporte avec confiance, politesse, renforcement positif et leadership clair, et jamais avec des cris, des menaces et de la violence physique.
L’auteur insiste également sur le fait que les chiens ont des personnalités et, tout comme les amis humains, les propriétaires doivent évaluer les tendances de la personnalité d’un chien et déterminer si cette personnalité s’intègre bien dans la famille humaine. La race, même si elle peut en dire long sur un chien, ne doit pas être confondue avec la personnalité. En fin de compte, si le propriétaire et le chien sont complètement incompatibles, il est plus humain de trouver un nouveau foyer au chien (rehoming) que de forcer les deux parties à continuer à souffrir, même s’il y a beaucoup d’amour et d’affection en jeu.
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