Les libéraux ont promis d’adopter une loi sur l’assurance-médicaments dans le cadre de leur pacte politique avec le NPD.
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OTTAWA — Alors que les libéraux et les néo-démocrates négocient ce à quoi devrait ressembler un futur régime national d’assurance-médicaments, un nouveau sondage suggère que l’assurance-médicaments ne figure pas en tête de liste des priorités pour la plupart des Canadiens.
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Le sondage montre que lorsqu’on leur a demandé de nommer leurs deux principales priorités en matière de soins de santé, seulement 18 pour cent des personnes interrogées ont répondu que le gouvernement devrait donner la priorité à la création d’un nouveau régime d’assurance-médicaments universel et à payeur unique.
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L’augmentation du financement destiné aux temps d’attente pour les interventions chirurgicales, la construction d’un plus grand nombre de foyers de soins de longue durée et l’expansion des services de santé mentale ont tous recueilli un soutien beaucoup plus important, à 36 pour cent, 32 pour cent et 30 pour cent respectivement.
« Tout cela vient avant d’avoir un régime d’assurance-médicaments universel à payeur unique », a déclaré Christian Bourque, vice-président exécutif de Léger.
« Cela ne figure pas en tête de liste des priorités des Canadiens. »
La firme de sondage Léger a mené le sondage en ligne auprès de 1 622 Canadiens de vendredi à dimanche. Les enquêtes en ligne ne peuvent pas se voir attribuer une marge d’erreur car elles ne sont pas considérées comme des échantillons véritablement aléatoires.
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Les libéraux ont promis d’adopter une loi sur l’assurance-médicaments qui servirait de base à un régime national d’assurance-médicaments d’ici la fin de 2023, dans le cadre de leur pacte politique avec le NPD.
L’enquête montre que 53 pour cent des personnes interrogées ne connaissent pas les projets du gouvernement.
Dans l’accord, les néo-démocrates ont déclaré qu’ils soutiendraient le gouvernement minoritaire lors des votes clés à la Chambre des communes en échange de progrès sur les priorités du NPD, comme l’assurance-médicaments.
Mais les deux partis n’ont pas réussi à s’entendre sur le libellé du projet de loi avant l’ajournement de la Chambre des communes pour les vacances.
Ils ont plutôt convenu d’une nouvelle date limite au 1er mars pour que les libéraux déposent un projet de loi.
Le principal point de friction semble être l’insistance ferme du NPD en faveur d’un système universel à payeur unique, qui était le modèle recommandé par le Conseil consultatif du Canada sur la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments en 2019.
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Mark Holland a également souligné à plusieurs reprises la nécessité pour le gouvernement de faire preuve de prudence financière.
Parmi les personnes interrogées, seulement 22 pour cent ont déclaré qu’un nouveau régime d’assurance médicaments devrait remplacer la couverture médicaments de base qu’ils reçoivent des employeurs.
Une majorité de 44 pour cent étaient en faveur d’un régime qui offrirait une couverture aux personnes sans assurance-médicaments existante, aux personnes âgées et aux personnes gagnant moins de 90 000 $ par année.
«Cela est probablement dû, dans une certaine mesure, au fait que deux Canadiens sur trois bénéficient d’une assurance-maladie privée, soit eux-mêmes, soit par l’intermédiaire de leur conjoint», a déclaré Bourque.
Même si l’idée de donner la priorité à un régime national d’assurance-médicaments ne semble pas recueillir un soutien massif, il n’y a pas beaucoup d’opposition pure et simple à l’idée, a noté M. Bourque.
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Seulement 17 pour cent des personnes ayant répondu ont déclaré qu’un nouveau régime d’assurance-médicaments ne devrait pas être une priorité pour le gouvernement. Même parmi les personnes interrogées qui ont l’intention de voter pour le parti conservateur, l’opposition au projet était relativement faible.
« Une fois que l’on regarde la base réelle des électeurs conservateurs, seulement 23 pour cent d’entre eux disent ‘Je ne veux pas (aucune) partie de l’assurance-médicaments’, a déclaré Bourque.
« Donc, s’il existait une forme d’assurance-médicaments, je pense que ce serait une bonne nouvelle pour la majorité des Canadiens. »
Même si les libéraux et le NPD s’entendent sur le libellé d’un projet de loi sur l’assurance-médicaments, rien ne garantit que le gouvernement ira de l’avant avec un régime national d’assurance-médicaments dans l’immédiat.
Ce projet de loi est essentiel pour obtenir le soutien du NPD et empêcher la tenue d’élections avant le scrutin prévu en 2025.
C’est d’autant plus important pour l’avenir politique du gouvernement que les conservateurs ont largement dépassé les libéraux dans les sondages cette année.
Léger a constaté dans son dernier sondage que le soutien aux conservateurs a légèrement diminué au cours des dernières semaines.
Parmi les électeurs décidés, 38 pour cent des répondants ont déclaré qu’ils voteraient pour les conservateurs si des élections fédérales avaient lieu au moment du sondage. C’est une baisse par rapport aux 40 pour cent des personnes interrogées fin novembre.
Mais les conservateurs ont toujours une avance significative sur les libéraux (28 pour cent) et sur les néo-démocrates (18 pour cent).
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