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L’Association internationale de boxe a annoncé que ses administrateurs avaient approuvé une enquête sur les allégations d’abus à grande échelle portées contre Boxe Canada et l’ancien directeur de haut niveau Daniel Trepanier.
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Dans un communiqué de presse publié mercredi, l’IBA a également déclaré avoir « ouvert une procédure disciplinaire contre Boxe Canada ».
Les allégations ont été faites dans une lettre ouverte du 4 mai signée par des athlètes, des entraîneurs, des officiels et des organisations provinciales actuels et anciens. Les signataires ont affirmé qu’une «culture toxique de la peur et du silence» existe au sein de Boxe Canada et ils ont exigé la démission immédiate de Trépanier, ainsi qu’une enquête de Sport Canada.
La démission de Trépanier a été annoncée par Boxe Canada quatre jours plus tard.
« De nombreux athlètes ont le sentiment d’avoir subi des abus physiques, des abus psychologiques et de la négligence de la part de l’organisation en raison de leur incapacité à résoudre ces problèmes », indique la lettre ouverte. «Des tentatives répétées ont été faites pour mettre ces problèmes en lumière, et ils ont été ignorés ou rejetés. Par exemple, l’an dernier, une collection complète des expériences des athlètes de Boxe Canada a été soumise au conseil d’administration sous la forme d’un mémoire confidentiel. Aucune enquête officielle n’a été lancée pour examiner les allégations.
Les directeurs de l’IBA ont discuté des allégations mercredi lors d’une réunion à Istanbul, en Turquie, avant le congrès extraordinaire de l’organisation qui se tiendra vendredi et samedi. Les administrateurs ont ensuite approuvé une enquête « afin de protéger les membres de la communauté de la boxe conformément à la politique anti-harcèlement et abus de l’IBA » et ont également ouvert une procédure disciplinaire.
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En réponse aux mesures prises par l’IBA mercredi, un porte-parole de Boxe Canada a déclaré qu’une récente déclaration faite par le président Ryan Savage « est toujours valable » comme position officielle de l’organisation.
« Il est important de rappeler que le Comité international olympique a officiellement repris la qualification et la compétition de boxe du tournoi olympique de boxe de Tokyo 2021 après avoir exclu l’IBA. En tant que tel, Boxe Canada ne croit pas que l’IBA a la crédibilité pour mener un examen éthique jusqu’à ce qu’elle ait résolu ses propres affaires internes et rétablie par le CIO », a déclaré Savage.
Cette déclaration a été faite pour la première fois par Savage le 6 mai en réponse à une action antérieure prise par l’IBA. Le secrétaire général István Kovács a informé Savage que Trépanier, qui n’avait pas encore démissionné de son poste, ne serait pas accrédité pour les championnats du monde féminins qui se tiendraient à Istanbul. Boxe Canada a déclaré par la suite que Trépanier ne prévoyait pas d’y assister.
Kovács a également déclaré à Savage que l’IBA recueillait des informations sur la réponse de Boxe Canada aux plaintes d’abus antérieures à transmettre au comité d’éthique de l’IBA.
Deux jours plus tard, Boxe Canada a annoncé que Trépanier avait démissionné, avec effet immédiat.