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L’Assemblée des Premières Nations annonce qu’elle a voté la suspension de la chef nationale RoseAnne Archibald.
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Le comité exécutif et le conseil d’administration de l’APN ont déclaré vendredi dans un communiqué que sa suspension prend effet immédiatement en attendant le résultat des enquêtes sur quatre plaintes portées contre elle.
Il indique que la suspension d’Archibald a été motivée par des déclarations publiques qu’elle a faites jeudi qui ont violé ses obligations envers l’APN et sont contraires à son serment d’office, au code de conduite de l’APN et à sa politique de dénonciation.
L’APN affirme qu’Archibald a reçu l’ordre de ne pas discuter publiquement de l’enquête et qu’il lui est interdit d’assister à son assemblée générale annuelle et à l’assemblée des chefs le mois prochain.
Dans un communiqué jeudi, Archibald a déclaré qu’elle était « sapée, discréditée et attaquée » pour avoir tenté de nettoyer la corruption au sein de l’AFN.
Dans sa déclaration, Archibald a demandé une vérification médico-légale et une enquête indépendante sur la conduite de l’APN au cours des huit dernières années.
Le chef régional Paul Prosper, porte-parole de l’APN, a déclaré vendredi dans un communiqué qu’il était regrettable qu’elle ait dû prendre cette mesure sévère « mais nous n’avions pas d’autre choix ».
« Le Chef national a commis de graves manquements à ses obligations envers l’APN par des attaques publiques non fondées et non fondées contre l’intégrité de notre organisation et de nos employés qui ne serviront qu’à saper le bon travail que nous faisons alors que nous continuons à servir nos communautés des Premières Nations, » il a dit.
Archibald n’a pas pu être joint dans l’immédiat pour commenter sa suspension.
Mais dans un communiqué vendredi, elle a déclaré qu’elle ne reculerait pas dans sa tentative de faire la lumière sur ce qu’elle appelle « la corruption et la collusion au sein de l’APN ».
« Je suis d’avis qu’il y a une tendance à l’AFN de lancer de fausses enquêtes », a-t-elle déclaré.
«Ce qui se passe est mal, mais ce n’est pas à propos de moi. C’est une distraction fabriquée de mes appels répétés pour enquêter sur les huit dernières années d’actes répréhensibles au sein de l’APN.