L’ASPC explique pourquoi elle a retiré les vaccins contre la COVID-19 avant l’approbation de nouveaux vaccins

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L’Agence de la santé publique du Canada a déclaré avoir demandé aux provinces de se débarrasser des vaccins contre la COVID-19 existants afin d’éviter toute confusion avec les nouvelles formulations qui auront le même numéro d’identification de médicament.

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« Nous ne pouvons pas les avoir tous les deux dans la même pharmacie, dans la même clinique de vaccination, en même temps, car nous n’aurons aucun moyen de distinguer ce qui est quoi », explique le Dr Donald Sheppard, vice-président de la Direction des maladies infectieuses et des programmes de vaccination de l’ASPC.

Santé Canada a annoncé qu’il examinait des vaccins mis à jour contre la COVID-19 qui modifient essentiellement le vaccin actuel pour cibler une souche plus récente du virus en vue d’un déploiement prévu à l’automne.

Cela s’oppose à l’attente d’une formulation entièrement nouvelle qui porterait un numéro différent mais prendrait plus de temps à développer à partir de zéro et ralentirait le processus d’approbation.

Sheppard explique ce qui se cache derrière le plan de l’agence fédérale après que certains pharmaciens et médecins ont déclaré que le retrait des vaccins COVID-19 actuels avant l’approbation de nouveaux vaccins pourrait laisser des lacunes dans l’accès aux vaccins s’étalant sur des semaines.

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C’est la pratique qui prévaut avec d’autres vaccins régulièrement mis à jour, notamment ceux contre la grippe, selon Sheppard.

Le Canada est entré dans une phase de routine similaire pour les vaccinations contre la COVID-19, dit Sheppard, notant que les derniers vaccins ont été des versions mises à jour de formulations précédentes, mais que ces déploiements n’ont pas obligé les provinces à se débarrasser des anciens stocks.

L’année dernière, on craignait encore que le changement de vitesse dans le processus de déploiement ne soit envisagé trop tôt, explique Sheppard.

Il dit qu’il est désormais temps de passer à une « phase plus routinière » que nous pourrons « maintenir à long terme ».

« Cette année, comme chaque année avec le vaccin contre la grippe, nous devons nous assurer qu’avant que les nouvelles formulations ne soient déployées dans les cliniques, les anciennes formulations ont toutes été supprimées », explique Sheppard.

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Le mois dernier, l’agence fédérale a publié une directive aux provinces et aux territoires pour qu’ils éliminent les stocks de vaccins ciblant le variant XBB.1.5, auparavant dominant, avant que les formulations ciblant JN.1 ou KP.2 ne soient approuvées et distribuées.

L’Ontario, l’Alberta, la Saskatchewan et le Québec ont déclaré qu’ils suivaient cette directive, mais la Colombie-Britannique et le Manitoba ont déclaré que les résidents qui souhaitent une dose de l’approvisionnement restant y auront toujours accès.

Certains prestataires de soins de santé, dont l’Association des pharmaciens du Canada, ont exprimé la semaine dernière leurs inquiétudes quant au fait que ces « directives incohérentes » sur les vaccins pourraient entraîner une confusion chez les patients.

Sheppard a indiqué que ses conseils au public étaient les suivants : « Que vous receviez votre vaccin ce mardi, mardi prochain ou le mardi suivant, la différence en termes de protection ne sera probablement pas très importante. Cependant, la différence dans l’obtention d’une nouvelle formulation plus adaptée pourrait en fait être substantielle. »

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