Laskar Pelangi (Tetralogi Laskar Pelangi, #1) par Andrea Hirata


La présentation
« À l’origine écrit en bahasa, The Rainbow Troops a été publié pour la première fois en 2005 et s’est vendu à cinq millions d’exemplaires en Indonésie, un record. Le roman raconte l’histoire inspirante et étroitement autobiographique des épreuves et des tribulations que subissent les dix élèves hétéroclites (surnommés les troupes arc-en-ciel) et deux enseignants de l’école primaire Muhammadiyah sur l’île de Belitong, en Indonésie, pour assurer la poursuite de l’éducation des enfants. L’école, frappée par la pauvreté, est constamment menacée de fermeture par des représentants du gouvernement, des entreprises avides, des catastrophes naturelles et le manque de confiance en soi des élèves. L’histoire est écrite du point de vue d’Ikal, qui a six ans au début du roman. Tout comme l’auteur lui-même l’a fait dans sa jeunesse, Ikal va à l’université et finit par remporter une bourse pour partir à l’étranger, battant des chances incroyables pour devenir écrivain.

Ce livre délicieux et inspirant a une qualité de fable qui nous rappelle pourquoi nous aimons les histoires – des histoires réconfortantes, des histoires drôles, des histoires qui nous rappellent les choses précieuses de la vie. Ikal et sa bande de cohortes courageuses sont confrontés à des obstacles, grands et petits, et le lecteur ne peut s’empêcher de les encourager à vaincre les obstacles et à obtenir l’éducation et la vie qu’ils méritent. Le cadre est aussi captivant et mémorable que les personnages, et une rare fenêtre sur un monde que nous connaissons peu.

Résumé et réflexions

N’est-il pas étonnant que nous, vivant dans les pays du premier monde, tenions l’éducation pour acquise, alors que partout dans le monde, il y en a encore d’autres qui sacrifient tant pour obtenir une éducation qui devrait, en fait, être un droit et non un privilège ?

L’île de Pulau Belitong en Indonésie est l’une de ces îles et nous suivons l’histoire de dix enfants (connus sous le nom de « les troupes arc-en-ciel ») de familles extrêmement pauvres fréquentant une école qui n’est rien de plus qu’une cabane, les seules fondations : deux des enseignants extrêmement dévoués qui ne reçoivent aucun gain monétaire en retour, mais qui donnent à ces enfants l’espoir d’un avenir qui leur permettra de s’élever au-dessus de leurs circonstances, leur permettant ainsi de réaliser une vie au-delà de celles de leurs parents sans instruction, qui sont en grande partie des aides-magasins, ouvriers (« coolies ») ou pêcheurs travaillant pour une bouchée de pain.

Sans bon nombre des commodités quotidiennes que nous tenons pour acquises, ces enfants adorent apprendre et, avec des espoirs et des rêves d’un avenir meilleur fermement en place, bien qu’avec du matériel d’apprentissage limité, des vélos défoncés pour le transport, des vêtements sans boutons, de grandes distances à voyage pour aller à l’école – rencontrant parfois des situations dangereuses en cours de route – et un fonctionnaire avide du gouvernement qui essaie constamment d’éradiquer leur petite école, effaçant ainsi leur seule chance d’éducation, ce sont finalement ces enfants et leurs fidèles enseignants qui unissent cette petite école.

On y voit Ikal goûter à l’amour et dont la plus grande aspiration est de devenir écrivain, faute de quoi il sera joueur de badminton ; Lintang rencontre de nombreuses situations dangereuses sur les quatre-vingts kilomètres aller-retour qu’il parcourt à vélo pour aller à l’école, mais il est déterminé à défendre la dignité de son père et à devenir également le premier mathématicien de Belitong ; et le cher Harun, atteint du syndrome de Down mais qui a constamment le sourire aux lèvres, veut être comme Trapani, un perfectionniste dont les vêtements sont toujours impeccables.

Raconté à la première personne, inspiré de sa propre vie et écrit en hommage à son professeur, Andrea Hirata raconte une vie de pauvreté abjecte, aggravée par des contraintes d’éducation et de travail, malgré le fait que l’île était riche en ressources naturelles (certaines des plus grandes mines d’étain s’y trouvaient) mais qui, malheureusement et avec ses habitants, avaient été exploitées par les grandes entreprises dans leur quête de richesse.

Simplement écrit et articulé avec chaleur et charme, c’est un roman inspirant sur une dizaine d’enfants qui volent face à l’adversité en luttant contre les injustices qu’ils rencontrent avec humour et bon esprit, pour revendiquer une éducation à laquelle, de droit, ils ont droit à , tout en prouvant que la foi, le courage et l’espérance peuvent vaincre bien des choses.

Je tiens à remercier à la fois l’éditeur, Random House Books Australia et The Reading Room pour m’avoir fourni une épreuve reliée non corrigée d’un roman qui est susceptible de devenir un classique.

À propos de l’auteur et de Laskar Pelangi

Andrea Hirata, né à Gantong, Belitong, Sumatra oriental, Indonésie, a reçu une bourse pour étudier une maîtrise à l’Université Sheffield Hallam, au Royaume-Uni, avec spécialisation en théorie économique et diplômé avec mention.

Après avoir terminé ses études, il est retourné en Indonésie et a travaillé pour la plus grande entreprise de télécommunications d’Indonésie, TELKOM, mais en 2004, il s’est porté volontaire pour les secours après le tsunami à Aceh. Pendant qu’il était là-bas, il a vu des écoles en ruine qui lui ont rappelé sa vieille promesse à son professeur d’école élémentaire, Muslimah. A l’époque, quand Hirata était en cinquième année, il a fait la promesse qu’un jour il écrirait un livre pour son professeur. Ainsi est né son premier roman.

Le roman s’intitule Laskar Pelangi : Les troupes arc-en-ciel et, bien qu’il n’ait jamais été destiné à une publication grand public, il est maintenant le roman indonésien le plus vendu de tous les temps. Vendu à plus de cinq millions d’exemplaires, il est aujourd’hui adapté pour un long métrage, une série télévisée et une comédie musicale.

Hirata a contribué de manière significative au développement de la littérature indonésienne moderne et, en partageant son histoire, a eu un grand impact sur le tourisme, avec des visites spéciales permettant de retracer les étapes de ce roman, désormais en place. Les bourses sont également plus faciles à obtenir.



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