Fribourg-Gottéron, sous la conduite de Lars Leuenberger, a débuté les demi-finales avec une victoire contre Lausanne. Leuenberger, arrivé en remplacement de Patrick Emond, a conduit l’équipe à remporter la Spengler Cup et à se qualifier pour les playoffs. Malgré un anniversaire célébré sans sa famille, Lars a prouvé ses compétences, bien qu’il cède son poste à Roger Rönnberg la saison prochaine. Il espère débuter ce nouveau chapitre avec un titre de champion.
Le parcours de Fribourg-Gottéron : Une aventure sous la direction de Lars Leuenberger
Fribourg-Gottéron continue de marquer les esprits. Les joueurs, guidés par leur entraîneur intérimaire Lars Leuenberger, ont débuté les demi-finales avec une victoire à l’extérieur, s’imposant 3:2 contre Lausanne. Ce conte de fées, qui a commencé avec l’arrivée de Leuenberger juste avant Noël, semble loin d’être terminé.
Leuenberger a pris les rênes de l’équipe en remplacement de Patrick Emond, dont le départ était inévitable alors que Gottéron se retrouvait à la 11ème place, menaçant de rater les playoffs. Dès son entrée en scène, il a conduit l’équipe à remporter la Spengler Cup à Davos, un moment historique pour le club vieux de 87 ans. Cette victoire a été suivie d’un bond spectaculaire au classement, permettant à Fribourg de se qualifier pour les playoffs et de triompher en quart de finale contre le SC Bern. « Cela a simplement fonctionné. Les joueurs avaient besoin d’un nouveau visage. Ils se sentaient libérés, » a déclaré Leuenberger.
Un anniversaire mémorable malgré les circonstances
Samedi dernier, Lars Leuenberger a célébré son 50ème anniversaire sur le banc de Lausanne, sans sa famille à ses côtés. Une fête pour cet événement marquant n’était pas prévue, comme l’a souligné Sven, son frère aîné et directeur sportif des ZSC Lions : « S’il avait prévu quelque chose, il ne m’a pas invité. » Il est difficile d’imaginer un anniversaire sans la présence de Sven, qui a partagé la majeure partie de sa carrière avec Lars, depuis leurs débuts à l’EHC Uzwil jusqu’à leur passage au SC Bern.
La famille Leuenberger a joué un rôle significatif dans l’histoire du SC Bern, mais n’a pas toujours reçu le respect qu’elle mérite. Lorsque Lars a remplacé Guy Boucher à l’automne 2015, la condition posée par le PDG Marc Lüthi était que Sven quitte son poste de directeur sportif, trop de Leuenberger à des postes clés étant jugé inacceptable. Lars a ensuite mené l’équipe à un titre de champion en 2016, mais son départ a laissé des questions en suspens sur les opportunités qu’il a réellement eues.
Cette histoire a ajouté une dimension émotionnelle à la récente rencontre entre Bern et Fribourg-Gottéron en quart de finale. Alors que Marc Lüthi observait son équipe en difficulté, Lars Leuenberger, souriant sur le banc avec une victoire en vue, a symbolisé un moment de revanche, bien qu’il minimise l’importance de cette dynamique. « Cela remonte à près de dix ans, » a-t-il partagé.
Malgré son rôle souvent perçu dans l’ombre de son frère, Lars Leuenberger a prouvé ses compétences. Sven affirme que la ligue reconnaît maintenant son intelligence tactique et son potentiel en tant qu’entraîneur. Cependant, à la fin de cette saison, Lars fera à nouveau un pas en arrière, sachant que Roger Rönnberg, un entraîneur suédois de renom, prendra la tête de l’équipe pour la saison prochaine.
Leuenberger a déjà été approché l’été dernier, acceptant de revenir en tant qu’assistant si l’expérience avec Emond ne fonctionnait pas. « Je me suis engagé pour le poste d’assistant, et ma parole vaut désormais, même si nos résultats sont meilleurs que prévu, » a-t-il déclaré. Il espère débuter son nouveau rôle sous Rönnberg avec le titre de champion, couronnant ainsi son parcours et sa détermination à se faire un nom en tant qu’entraîneur.