dimanche, décembre 22, 2024

L’armée canadienne va détruire 11 000 pistolets datant de la Seconde Guerre mondiale

Cette décision intervient alors que les Forces canadiennes ont confirmé avoir reçu les dernières livraisons d’un nouveau pistolet de 9 mm dans le cadre d’un projet de 19,4 millions de dollars.

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L’armée canadienne prévoit détruire 11 000 de ses pistolets datant de la Seconde Guerre mondiale d’ici la fin de cette année.

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Cette décision intervient alors que les Forces canadiennes ont confirmé avoir reçu les dernières livraisons d’un nouveau pistolet de 9 mm dans le cadre d’un projet de 19,4 millions de dollars.

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L’armée a acheté le Sig Sauer P320, qui est actuellement distribué aux unités. Il remplace le pistolet Browning Hi-Power utilisé par les Forces canadiennes depuis des décennies.

La porte-parole de la Défense nationale, Cheryl Forrest, a déclaré que toutes les unités militaires enverraient leurs armes de poing Browning aux dépôts d’approvisionnement des Forces canadiennes au Québec et en Alberta pour y être éliminées.

« Les pistolets n’ont pas encore été détruits », a-t-elle déclaré dans un courriel. « Nous prévoyons que les pistolets seront éliminés d’ici la fin 2024. »

Forrest a déclaré qu’environ 150 armes de poing Browning Hi-Power seraient conservées pour les musées, mais qu’à ce stade, aucune n’avait été distribuée à ces organisations.

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De plus, l’Armée canadienne est en train de déterminer si une petite quantité de Browning doit être conservée à des fins spéciales ou pour un entraînement spécifique, a-t-elle ajouté.

« L’Armée canadienne conserve un petit stock d’armes légères plus anciennes et d’armes légères en service dans d’autres pays pour faciliter l’entraînement aux situations d’urgence et à la reconnaissance », a déclaré Forrest. « Le Browning peut également conserver une certaine valeur de formation en tant qu’outil de simulation/formation. »

Mais aucune décision définitive n’a été prise à ce sujet, a-t-elle ajouté.

Plus d’un million de pistolets Browning Hi-Power ont été fabriqués depuis la Seconde Guerre mondiale et cette arme a été utilisée par des dizaines de militaires et de forces de police.

Les Forces canadiennes avaient déjà retiré un autre groupe d’armes plus anciennes de leur inventaire lorsqu’elles avaient fourni des fusils modernes aux Rangers canadiens. Ce groupe utilisait également des fusils Lee Enfield depuis la Seconde Guerre mondiale.

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Environ 9 500 Lee Enfield ont été transférés aux cadets militaires, pour la plupart comme fusils non fonctionnels, pour être utilisés lors d’exercices ou d’entraînement. Environ 5 000 fusils ont été offerts aux Rangers canadiens en service.

Cinquante autres fusils ont été offerts à des musées affiliés aux Forces canadiennes ou à des unités militaires comme objets d’exposition, a indiqué la Défense nationale.

Après cela, environ 1 500 Lee Enfield sont restés et ils ont été détruits, l’armée ayant exclu la vente des fusils excédentaires au grand public.

Les Forces canadiennes ont annoncé avoir reçu les dernières livraisons des nouveaux P320 le 6 mars. La livraison concernait 16 500 de ce que l’on appelle les pistolets C22. Ceux-ci sont utilisés par l’armée, la marine et l’aviation.

3 200 nouveaux pistolets, appelés C24, ont été envoyés aux unités de la police militaire.

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Le gouvernement fédéral a annoncé l’attribution du contrat Sig Sauer P320 en octobre 2022. Il a été attribué à MD Charlton Co. Ltd. de Victoria, en Colombie-Britannique.

Le Sig Sauer P320 est utilisé par plusieurs armées à travers le monde, notamment au Danemark, en France et aux États-Unis. Le Pentagone a sélectionné le P320 en 2017 et Sig Sauer fournit à l’armée américaine 420 000 de ces armes.

L’armée canadienne tentait depuis des années de remplacer ses pistolets Browning Hi-Power car elle manquait de pièces pour ces armes.

Le projet d’acquisition a été bloqué pendant des années après que les fabricants d’armes légères ont rejeté en 2011 l’exigence du gouvernement fédéral selon laquelle les nouvelles armes devraient être fabriquées chez Colt Canada à Kitchener, en Ontario. En outre, les sociétés ont hésité à accepter l’obligation de transmettre des informations exclusives sur les armes à feu à Colt, une entreprise considérée par certains comme un concurrent.

David Pugliese est un journaliste primé qui couvre les Forces canadiennes et les questions militaires au Canada. Pour soutenir son travail, y compris du contenu exclusif réservé aux abonnés, inscrivez-vous ici : ottawacitizen.com/abonnement

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