« Après l’attribution du contrat d’ici la fin de cet exercice, nous prévoyons la première livraison en 2028. »
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L’armée canadienne a préparé le terrain pour l’achat d’une flotte de drones armés en demandant aux États-Unis de lui fournir 219 missiles Hellfire dans le cadre d’un programme global qui pourrait valoir jusqu’à 5 milliards de dollars.
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Le Canada, le gouvernement américain et le fabricant américain de drones General Atomics sont dans les dernières étapes de l’achat d’une flotte de drones MQ-9 Reaper qui seront exploités à partir d’un centre de commandement à Ottawa. Un contrat devrait être conclu au printemps prochain, voire plus tôt, selon des responsables de l’armée et de l’industrie de défense.
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Entre-temps, le gouvernement américain a annoncé le 15 septembre que le Canada avait l’intention d’acheter 219 missiles Hellfire ainsi que diverses autres armes et équipements pour les drones Reaper.
Cet achat vaut plus de 400 millions de dollars. L’argent devrait provenir du budget réservé au projet de drone de l’armée canadienne. Ce programme global pourrait coûter jusqu’à 5 milliards de dollars, selon les estimations de la Défense nationale.
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Le gouvernement américain a noté dans un communiqué de presse que la vente proposée des missiles Hellfire « soutiendra les objectifs de politique étrangère et de sécurité nationale des États-Unis en aidant à améliorer la capacité militaire du Canada, un allié de l’OTAN qui est une force importante pour assurer stabilité politique et progrès économique, et contributeur aux opérations militaires, de maintien de la paix et humanitaires dans le monde entier.
Les États-Unis ont également souligné que l’accord sur les missiles améliorerait la capacité du Canada à faire face aux menaces actuelles et futures en autorisant des patrouilles de drones dans sa région du nord de l’Arctique. De plus, cela permettrait au Canada de remplir ses missions auprès de l’OTAN et du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD), selon le communiqué du gouvernement américain.
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Le projet de concours du Canada pour une flotte de drones s’est heurté à un problème en mai 2022, lorsque l’une des deux entreprises capables de fournir un tel équipement a décidé de se retirer de la compétition.
Restait General Atomics, qui a soumis sa proposition en août 2022, a déclaré la porte-parole de la Défense nationale, Jessica Lamirande.
« Si la phase de finalisation se conclut avec succès, l’attribution du contrat devrait avoir lieu au cours de cet exercice », a-t-elle déclaré. « Après l’attribution du contrat d’ici la fin de cet exercice, nous prévoyons la première livraison en 2028. »
Le gouvernement libéral a présenté son intention d’acheter des drones armés dans son document de politique de défense de 2017. L’avion donnera à l’armée la capacité d’effectuer des opérations de surveillance et de recueillir des renseignements sur les missions à l’étranger, ainsi que d’attaquer des cibles avec une variété de missiles et de bombes. Les Forces canadiennes ont également indiqué que cette nouvelle capacité leur donnerait la possibilité d’utiliser les drones pour des missions nationales, telles que la surveillance des incendies de forêt ainsi que des manifestations publiques.
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Le MQ-9 Reaper, une version plus puissante et plus grande du drone Predator de General Atomics, a été largement utilisé dans le programme controversé du Pentagone d’assassinats ciblés d’extrémistes islamiques et d’autres ennemis des États-Unis. Les critiques soulignent que plus de 2 000 civils innocents ont été tués lors de ces attaques.
Les drones canadiens seraient capables d’être armés pour des opérations à l’étranger. « En tout temps, ils seront exploités par des pilotes qualifiés de l’ARC, conformément à toutes les règles et réglementations aéronautiques et dans le respect des règles d’engagement et des lois sur les conflits armés », a déclaré Lamirande.
En 2021, le lieutenant-général, alors commandant de l’ARC. Al Meinzinger a déclaré au service de presse de La Presse Canadienne qu’un centre de contrôle au sol pour les drones serait situé à Ottawa.
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L’avion lui-même serait localisé dans des détachements dans l’est et l’ouest du Canada, mais les emplacements précis n’ont pas encore été révélés par les Forces canadiennes.
La force de drones aura besoin d’environ 300 personnes, dont des pilotes, des techniciens et des agents de maintenance.
Les Forces canadiennes tentent depuis des années de se doter de leur propre flotte de drones capables d’opérer à plus longue distance. Lors de la guerre en Libye en 2011, de hauts dirigeants de la défense canadienne ont lancé l’idée de dépenser jusqu’à 600 millions de dollars pour des prédateurs armés dans ce conflit.
Les documents obtenus par ce journal montrent que les chefs militaires voient dans la guerre en Libye un moyen possible de relancer leur programme de drones. Cependant, la guerre en était à sa phase finale lorsque la proposition a été faite et le plan n’a pas reçu l’approbation du gouvernement conservateur.
Pendant la guerre en Afghanistan, le gouvernement canadien a approuvé la location de drones de construction israélienne. Ces avions non armés opéraient depuis l’aérodrome de Kandahar.
David Pugliese est un journaliste primé qui couvre les Forces canadiennes et les questions militaires au Canada. Pour soutenir son travail, y compris du contenu exclusif réservé aux abonnés, inscrivez-vous ici : ottawacitizen.com/abonnement
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