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PARIS – Nous commençons maintenant à mesurer le talent considérable et la ténacité dont fait preuve la sensationnelle nageuse canadienne Summer McIntosh dans les eaux olympiques.
Mais ne négligez pas ce qui pourrait être l’un des éléments les plus sous-estimés de sa trousse à outils alors qu’elle se prépare à marquer l’histoire olympique canadienne ici jeudi soir.
« Je suis définitivement une adepte de la sieste », a déclaré McIntosh lorsqu’on lui a demandé dans quelle mesure elle était douée pour faire la sieste de mi-journée, si essentielle à la routine de repos et de récupération d’un nageur. « Je pense que n’importe quel nageur peut attester qu’il est un bon adepte de la sieste. C’est en quelque sorte une compétence que l’on apprend en faisant deux séances d’entraînement par jour tout le temps. »
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Lors d’une journée d’entraînement typique, McIntosh est dans l’eau pour sa première séance d’entraînement à 5 heures du matin. Il y a souvent une autre séance plus tard dans la journée, donc la sieste est essentielle pour maximiser l’effort d’une charge de travail aussi rigoureuse. Lors d’une compétition majeure pleine d’action comme les Jeux olympiques, plusieurs de ses journées comprennent des courses le matin et le soir, donc le temps de repos est également essentiel dans cet environnement.
« J’essaie de dormir autant que possible, même si c’est difficile après toute cette adrénaline et cette excitation », a déclaré McIntosh à propos de la façon dont elle a géré son ambitieux programme ici en France. « Je mange autant que possible et je laisse mon esprit se reposer. Toutes ces choses s’accumulent avec le temps. J’essaie juste d’arriver au neuvième jour de la compétition en me sentant aussi fraîche que possible. C’est presque comme un travail de récupération parfois, car il faut beaucoup d’énergie pour déterminer ce qui va être le mieux. »
Jusqu’à présent, McIntosh se trouve dans un rythme formidable au cours des cinq jours de compétition. À l’aise et confiante, elle est prête pour la dernière attribution de médaille lors de la finale du 200 mètres papillon de jeudi, qu’elle sera favorite pour remporter après avoir enregistré le temps le plus rapide lors de la demi-finale de mercredi.
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Une victoire serait historique pour la nageuse torontoise de 17 ans, car elle ferait d’elle la première femme canadienne à remporter deux médailles d’or lors des mêmes Jeux olympiques et la première de son pays, tous sexes confondus, à en remporter deux lors des mêmes Jeux d’été.
Alors qu’il reste encore à gagner le 200 mètres quatre nages, une troisième médaille d’or dépasserait les deux médailles d’or remportées par Marc Gagnon (Salt Lake City, 2002) et Gaétan Boucher (Sarajevo, 1984), soit le plus grand nombre de médailles remportées par un Canadien en une seule édition des Jeux olympiques. McIntosh devrait également participer à deux épreuves de relais, ce qui lui donnerait une chance d’égaler les cinq médailles remportées par la patineuse de vitesse sur longue piste Cindy Klassen (une d’or, deux d’argent, deux de bronze) aux Jeux de Turin en 2006.
C’est un sujet assez enivrant de la part d’une jeune compétitrice qui montre tous les signes d’un début de carrière.
Pour atteindre ces objectifs, McIntosh a bien utilisé son temps libre avec des journées de repos en dehors des compétitions (dimanche et mardi) après avoir remporté des médailles dans ses épreuves les plus longues, le 400 mètres nage libre et le 400 mètres quatre nages.
Alors qu’a-t-elle fait mardi, à part faire la sieste, bien sûr ?
« Je me repose et je récupère », a déclaré McIntosh. « J’ai pu retrouver certains de mes amis et de ma famille, ce qui était bien, mais j’ai essayé de rester dans la zone autant que possible. Je ne suis pas allée sur les réseaux sociaux et tout ça, je veux essayer de faire ça après les Jeux. Tout se passe en dehors de la piscine en ce moment. »
« Je sais qu’une fois que je plonge, je me sens bien. Mais il est vraiment important de récupérer le mieux possible. »
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