Vladimir Poutine a récemment présenté le missile hypersonique Oreshnik, qualifié de super-arme, mais des sources affirment qu’il s’agit d’une manœuvre de propagande pour effrayer l’Occident. Des insiders révèlent que la menace du Oreshnik est exagérée, le qualifiant de « spectacle orchestré ». Les autorités russes visent à capitaliser sur la peur face au soutien occidental à l’Ukraine, tout en faisant face à des défis internes et une nécessité de revitaliser leur discours militariste.
La vérité derrière le missile Oreshnik de Poutine
Vladimir Poutine a récemment fait parler de lui avec son nouveau missile hypersonique, le Oreshnik. Selon des sources proches du Kremlin, cette prétendue super-arme serait en réalité une manœuvre de propagande destinée à intimider l’Occident, remettant ainsi en question la crédibilité du dictateur russe. En novembre dernier, la Russie a lancé ce missile capable d’emporter des charges nucléaires sur Dnipro, en Ukraine, provoquant des inquiétudes mondiales et des menaces de destruction de Kyiv.
Malgré les images alarmantes de l’attaque, des initiés russes affirment que la menace posée par le Oreshnik est largement exagérée, qualifiant cette situation de « spectacle orchestré » par Poutine et son entourage. Quatre sources ont révélé au Moscow Times que les allégations de dommages imminents causés par cette arme sont presque impossibles à réaliser.
Une campagne de propagande militaire
Les discussions entre hauts responsables russes ont révélé qu’ils cherchaient des moyens de réagir face au soutien occidental à l’Ukraine, notamment par le biais d’une « campagne de propagande militaire classique ». Un autre officiel a souligné que les événements liés au missile Oreshnik étaient soigneusement mis en scène pour le grand public. L’idée était de créer une atmosphère de peur, particulièrement à l’égard des pays européens comme l’Allemagne.
Les experts notent que la Russie est loin d’avoir des stocks substantiels de missiles Oreshnik, avec des estimations suggérant qu’il faudrait plusieurs années pour produire cette arme en série. Pavel Aksyonov, analyste militaire à la BBC russe, a déclaré que Poutine, ayant épuisé son discours sur l’armement nucléaire, avait besoin d’un nouveau récit pour maintenir l’intimidation.
Alors que Poutine tente de redorer son image, il est confronté à des défis à multiples facettes, notamment des revers sur le front ukrainien et une escalade des conflits en Syrie. Son gouvernement s’efforce de préparer le peuple russe à une « victoire » fictive, alors que les difficultés s’accumulent tant sur le plan militaire qu’économique.